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Abubakar Shekau, le chef du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, a été sérieusement blessé par un raid aérien, a annoncé l'armée nigériane mardi 23 août.


Depuis quelques années, cette activité est devenue l’une des principales sources de financements du terrorisme en Afrique


Que cela soit au Kenya, en Somalie, en Tanzanie, au Mali, au Nigeria ou encore au Cameroun, le trafic d'ivoire est devenu depuis quelques années une des principales sources de financements des groupes djihadistes et selon John Duhig de EFD, (European Foundation for Democraty) une véritable menace terroriste.

Les Shebab en Somalie et au Kenya, les groupes djihadistes du Mali, Boko Haram au Cameroun et au Nigeria sont les pivots de ce trafic.


Fin septembre se tient à Johannesburg la 17e conférence des Etats membres de la convention internationale sur le commerce des espèces en danger, dite « CITES ». C'est l'occasion de mettre un terme au commerce de l'ivoire, seule façon de sauver les derniers éléphants d'Afrique et d'assécher en même temps une source de financement du terrorisme.


De nombreuses ONG dénoncent ce trafic depuis longtemps. Notamment la Fondation Franz Weber qui se bat depuis plus de quarante ans pour le faire stopper.


Le commerce de l'ivoire avait été interdit en 1989, mais il a été partiellement rétabli plus tard à la demande de certains Etats d'Afrique australe qui entendaient pratiquer l'élevage et obtenir des quotas d'exportation. C'est dans cette faille que s'est engouffré le trafic illégal nourri par un braconnage croissant et une forte demande dominée par la Chine, le Japon et le Moyen-Orient. Environ 35 000 éléphants sont tués chaque année. Difficile dans ces conditions de garantir la survie de l'espèce. 


Les liens du trafic de l'ivoire, qui s'élève à plus de 3 milliards de dollars annuels, avec les groupes terroristes d'Afrique sont avérés. D'après les Nations unies, 90% des éléphants tués sont abattus par des groupes armés près des zones de conflit. L'Armée du Seigneur en Ouganda, la milice Janjawid au Soudan, les groupes du nord du Mali, les Shebab de Somalie, Boko Haram au Nigeria ont financé leurs actions en abattant les éléphants pour vendre leurs défenses.

Ce trafic transite non seulement par l'Afrique de l'Est, mais par la France, et surtout par la Belgique mais approvisionne le Sahel et le Nord Nigeria. C'est sur les marchés en Chine, comme celui du marché aux puces de Panjiayuan que l'on retrouve la marchandise, généralement travaillée dans des ateliers au Vietnam.


Si la Belgique et l'Autriche sont au sein de l'Union Européenne les défenseurs les plus acharnés du trafic d'ivoire, d'autres pays comme la France se battent pour l'interdire. Espérons qu'ils soient entendus à Johannesburg...


Il y a une double urgence d'arrêter ce trafic, pour préserver les éléphants dont l'espèce risque de disparaitre et pour mettre un frein au financement des principaux groupes qui sèment la terreur en Afrique. 


JDC


Le groupe djihadiste, affilié à Daech, a diffusé dimanche une nouvelle vidéo des adolescentes enlevées en 2014 dans le nord-est du pays. 



Sur les images, un homme armé et masqué d'un turban s'exprime devant une cinquantaine de jeunes filles en hijab, exigeant la libération de combattants en échange de celle des lycéennes. Il affirme également que certaines ont été tuées dans des raids aériens. «Ils devraient savoir que leurs enfants se trouvent encore entre nos mains», ajoute-t-il.
En mai dernier, le leader du groupe djihadiste Abubakar Shekau avait déjà proposé ce type d'échange. Sekau a depuis été destitué, et remplacé début août par un nouveau chef, Abou Mosab al-Barnaoui.

«Bring back our girls»

Les lycéennes avaient été enlevées dans leur établissement scolaire de Chibok le 14 avril 2014. Environ 200 djihadistes avaient attaqué la ville, avant de s'enfuir dans la forêt avec 276 adolescentes. Boko Haram avait revendiqué l'opération, son chef affirmant vouloir convertir et «marier» toutes les captives.
Ce rapt avait provoqué un mouvement mondial d'indignation, fédéré sous le slogan «Bring back our girls» («Ramenez nous nos filles»). La pression internationale avait contraint les autorités nigérianes à réagir. Quelques dizaines de lycéennes ont réussi à s'échapper, mais environ 200 seraient toujours aux mains des djihadistes.


 
Avec Le Dauphiné


 Photo: Capture d'écran de la vidéo de Boko Haram publiée le 7 août sur internet, où l'on voit le leader de l'organisation jihadiste Abubakar Shekau (au centre). © HO / BOKO HARAM AFP / AFP

Le chef du groupe islamiste Boko Haram apparaît dans une nouvelle vidéo diffusée dimanche 7 août sur YouTube. Dans cette vidéo, qui a été effacée depuis, Abubakar Shekau se présente comme le chef de la branche ouest-africaine de l'organisation Etat islamique.

La vidéo frappée du logo de Boko Haram GSPJ, (Groupe sunnite pour la prédication et le jihad) est découpée en deux discours prononcés par deux hommes différents.
Dans la première séquence, on voit un homme cagoulé et armé qui s'adresse à l'organisation Etat islamique et plus précisément à Abou Bakr al-Baghdadi, le dirigeant du groupe.

L'intervenant armé rappelle que 8 courriers ont été envoyés à al-Baghdadi pour l'alerter sur le cas d'Abu Musab al-Barnawi. La semaine dernière, al-Barnawi s'est présenté comme le chef de la branche ouest-africaine de l'organisation Etat islamique, le titre que revendique Abubakar Shekau, dirigeant de Boko Haram.

Menaces contre le Nigeria et l'Occident

Dans la seconde séquence, on voit Abubakar Shekau, debout, à visage découvert, entouré de deux hommes armés et cagoulés. Le dirigeant de Boko Haram profère des menaces à l'encontre du Nigeria, des Etats-Unis, de la France et de l'Allemagne, mais il précise que Boko Haram ne combattra pas ceux qu'il appelle « ses frères musulmans ».
Dans cette vidéo, Abubakar Shekau réaffirme qu'il n'est ni mort, ni blessé et s'autoproclame « imam du groupe Boko Haram au Nigeria et dans le monde entier ».

avec RFI


Le leader de Boko Haram Abubakar Shekau a affirmé jeudi dans un message audio être toujours présent, malgré l’annonce de son remplacement par l’organisation Etat islamique, auquel le groupe jihadiste nigérian a prêté allégeance.

 
En conséquence, les gens doivent savoir que nous sommes toujours présents, affirme le leader de Boko Haram dans un message audio de dix minutes.

Le message, dont la voix a été identifiée par un journaliste de l’AFP habitué aux déclarations du groupe, n’a pas encore été authentifié par les autorités, mais selon Yan St-Pierre, consultant contre-terrorisme pour Modern Security Consulting, la source de diffusion est très fiable.

Shekau réagissait directement à l’entretien d’Abou Mosab al Barnaoui dans Al Nabaa, hebdomadaire officiel de l’EI, où il était présenté mardi comme le nouveau Wali (chef) du califat de l’Afrique de l’Ouest. Abubakar Shekau, qui dirige le mouvement depuis 2009, affirme avoir été trompé par certains de ses combattants et l’EI, à qui il avait prêté allégeance en mars 2015, au point qu’il ne peut plus les suivre aveuglément.

Par ce message, nous voulons affirmer que nous n’accepterons plus aucun émissaire (de l’EI), sauf ceux vraiment engagés dans la cause d’Allah, dit-il d’abord d’une voix calme puis, au fil du message, plus animée.

Les spéculations sur la disparition de Shekau sont monnaie courante et l’armée nigériane l’a régulièrement déclaré mort. Sa dernière apparition remonte à mars lorsque, semblant affaibli dans une vidéo postée sur Youtube, il déclarait que Pour moi, la fin est venue.

Blessé à l’estomac au moment de cette vidéo, selon des sources proches de la mouvance jihadiste, Shekau n’avait ensuite donné aucun signe de vie, et on le disait soit mort, soit en incapacité de se diriger le groupe.  On voyait déjà d’un point de vue stratégique que le groupe était fortement divisé, analyse Yan St-Pierre. Maintenant la division est publique et le linge sale n’est plus lavé en famille.

Chercheur à l’Institut français du Proche-Orient et spécialiste des questions de jihad, Romain Caillet avait souligné mercredi à l’AFP qu’aucun élément dans cette interview (de Bardaoui à l’hebdomadaire de l’EI) ne laisse penser qu’Abubakar Shekau a été tué, ce qui indiquerait qu’il a probablement été limogé.

Abubakar Shekau a pris la tête de Boko Haram après l’exécution de son leader historique Mohammed Yusuf par les forces de l’ordre en 2009, qui avait marqué le début d’une vague de violences ayant fait quelque 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés dans toute la région du lac Tchad.

AFP


Boko Haram, le groupe jihadiste qui sème la terreur au Nigeria et qui a prêté allégeance à l'organisation État islamique (EI), aurait un nouveau chef, selon l’une des publications utilisées par l’EI pour diffuser sa propagande. Une information qui relance les spéculations sur la disparition de l'insaisissable chef du mouvement Abubakar Shekau.

Plusieurs fois donné pour mort, ce dernier avait pris la tête de la secte islamiste en 2009, après l'exécution de son fondateur Mohammed Yusuf par les forces de l'ordre. Réputé radical et très violent, l’homme, qui est coutumier de déclarations médiatiques fracassantes et qui apparaît toujours en treillis militaire, une kalachnikov en bandoulière ou à la main, a fait de Boko Haram l'une des rébellions les plus violentes de la planète.

Radicalisé sous ses ordres, le groupe terroriste - et sa répression par les forces de l'ordre - ont fait au moins 20 000 morts et 2,6 millions de réfugiés dans le nord-est du Nigeria et les régions frontalières des pays voisins, autour du lac Tchad.

Remplacé par le dénommé Al-Barnaoui ?

Mais dans une publication de l'EI, datée du mardi 2 août, apparaît un entretien avec cheikh Abou Mosab al-Barnaoui, présenté comme "Wali (chef) sur l'Afrique de l'Ouest". Or jusqu'à présent, même si le groupe jihadiste nigérian apparaît divisé, Abubakar Shekau n'a jamais été officiellement démis de ses fonctions de leader. Et dans son entretien, Al-Barnaoui ne fait aucune référence claire au sort du chef reconnu du mouvement jihadiste.

Al-Barnaoui est apparu à plusieurs reprises dans des vidéos relatant les attaques du groupe, ce qui lui valait d'être considéré comme le porte-parole de Boko Haram par les experts, ce qu'a toujours réfuté Shekau lui-même, affirmant "qu'il n'y a qu'un seul porte-parole", Abou Zinnira.

"Il (Barnaoui) est très expressif et précis sur l'organisation et sur ses objectifs", analyse Kyle Shideler du Center for Security Policy, basé à Washington. "Si Shekau est toujours vivant, cela montre que l'EI veut le remplacer" par Barnaoui.



Un mouvement divisé et affaibli

Les spéculations sur la disparition de Shekau sont monnaie courante. L'armée nigériane a prétendu plusieurs fois l'avoir tué. Sa dernière apparition date de mars, où il paraissait affaibli dans une vidéo postée sur YouTube et déclarait : "Pour ‘moi’ la fin est venue".
Selon des sources locales proches de la mouvance jihadiste, Shekau était alors blessé à l'estomac. Il n'y a eu depuis aucune autre preuve de vie, ce qui laissait penser que le chef était soit dans l'incapacité de commander, soit mort.

Un expert nigérian proche de la mouvance islamiste, contacté par l'AFP mais qui souhaite rester anonyme, reste convaincu que Shekau est "toujours vivant".

Il est "possible" qu'Al-Barnaoui ait pris la succession de Shekau à la tête Boko Haram, explique Yan St-Pierre, spécialiste des questions du jihadisme pour le Modern Security Consulting Group. Sous le leadership de Shekau, "Boko Haram a perdu son prestige et est devenu difficile à contrôler. Aujourd'hui, Boko Haram est divisé en plusieurs petits groupes", certains proches de l'EI, d'autres d'Ansaru et de la mouvance d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi).

Avec cet entretien, en suggérant eux-mêmes un nouveau leader, l'EI fait un nouveau pas en direction de Boko Haram, de plus en plus divisé et affaibli par les offensives de l'armée dans ses fiefs du nord-est.

Le mouvement, qui réclame l'instauration d'un État islamique dans le nord du Nigeria, avait atteint le faîte de sa puissance en 2014, en proclamant un "califat" dans le nord-est, et en perpétrant le kidnapping massif de plus de 200 lycéennes, un acte qui avait suscité une réprobation internationale.

La semaine dernière, la force armée régionale anti-Boko Haram a repris le contrôle de Damasak, ville stratégique à la frontière du Niger, où les jihadistes avaient tué plus de 200 personnes et kidnappé des centaines d'enfants il y a deux ans.

France24 Avec AFP


Koudjalima est tombé dans les mailles des filets du comité de vigilance de Gansé. Longtemps recherché après sa première évasion du BIR, ce leader de la secte islamiste a été appréhendé près de Kolofata.

 


 Le grappin vient (enfin) d’être mis sur le redoutable Koudjalima, leader camerounais de la secte Boko Haram. En effet, sous la couverture de transporteur, ce dernier opérait discrètement dans le secteur de Banki, Amchidé et Kolofata (Extrême-Nord). Ses activités discrètes et subversives n’ont nullement échappé à la vigilance des membres du comité d’autodéfense qui l’ont arrêté et mis à la disposition de la gendarmerie. Les enquêtes sont actuellement en cours pour déterminer avec exactitude l’étendue de ses responsabilités au sein de ce groupe terroriste.

Il ressort de sources concordantes que ce parrain du jihad au Cameroun avait été appréhendé six mois plus tôt. Détenu au camp du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) d’Amchidé puis de Kolofata, il avait réussi à s’évaporer dans la nature. Cette fois-ci, les autorités sécuritaires sont décidées à lui soutirer toutes les informations nécessaires pour mieux combattre Abubakar Shekau et ses hommes.

Notons que la Force multinationale mixte (Fmm) et les comités de vigilance qui en sont le bras séculier continuent de travailler en parfaite synergie pour venir à bout de cette hydre. Mais les autorités gagneraient à mieux suivre ces mouvements d’autodéfense, le cas échéant, à accroître leur dotation. Toutefois, les forces régulières doivent également demeurer en première ligne afin de bien orienter cette guerre asymétrique.

Afrique sur 7


En quatre mois, il s'agit de la première aide alimentaire qui parvient à atteindre les milliers de personnes déplacées par l'insurrection du groupe islamiste. 

Un premier convoi d'aide alimentaire des Nations unies a rejoint la ville nigériane de Banki où plusieurs milliers de personnes déplacées par l'insurrection du groupe islamiste Boko Haram souffrent d'une grave pénurie alimentaire, a indiqué l'ONU vendredi.

30 tonnes de denrées. Quelque 30 tonnes de denrées livrées par le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) sont arrivées à Banki vendredi depuis le Cameroun voisin pour être distribuées aux 25.000 habitants. "Le même jour, 700 kg de nourriture destinées aux enfants en état de malnutrition ont été acheminés par avion de Maiduguri", la capitale de l'Etat de Borno, dans le nord-est du pays, a expliqué l'Ocha dans un communiqué. Cette aide alimentaire est la première à atteindre les milliers de personnes déplacées par l'insurrection de Boko Haram depuis quatre mois.

Désastre humanitaire. D'après Médecins sans Frontières (MSF), l'extrême nord-est du Nigeria vit un "désastre humanitaire" et des milliers de déplacés souffrent de malnutrition "sévère et aigüe". Banki se trouve à environ 130 km au sud-est de Maiduguri. Cette petite agglomération reculée, près de la frontière camerounaise, était tombée aux mains des jihadistes jusqu'à sa libération par l'armée en septembre. Un camp de déplacés y a été ouvert, il y a quatre mois. Le mois dernier, un milicien qui combat Boko Haram aux côtés de l'armée avait expliqué qu'"entre 10 et 11 personnes y meurent de faim chaque jour".

Depuis 2009, l'insurrection de Boko Haram a fait au moins 20.000 morts et plus de 2,6 millions de déplacés. Maintenant que l'armée a repris le contrôle d'une grande partie du territoire, le gouvernement nigérian encourage les déplacés à rentrer chez eux.

Avec Europe1


Le Président tchadien, Idriss Déby est revenu au micro d'Euronews sur l'ampleur de la menace Boko Haram qui, jusqu'en 2013, ne sévissait qu'au Nigeria. A présent, elle a commencé par étendre ses actions au-delà, en particulier au Cameroun et au Niger. Et Boko Haram a fini par s'attaquer au Tchad. Pour M. Deby, il s'agit d'une organisation extrêmement dangereuse, qui a eu le temps de s'organiser, de recruter des jeunes qui n'ont pas de travail.



" Elle a aussi des liens très étroits avec Daech et avec AQMI. Boko Haram a décidé d'asphyxier le Tchad en coupant l'axe unique qui nous rattachait au port de Douala, au Cameroun, menaçant ainsi nos intérêts vitaux. C'est un danger potentiel pour toute la sous-région ", a déclaré Idriss Déby.

Il affirme qu'aucun des pays faisant face à, Boko Haram ne s'en sortirait seul face à cette nébuleuse et qu'il est nécessaire de mettre en commun les moyens en ayant foi de parvenir à réduire sa nuisance. M. Déby est clair. L'action militaire engagée contre Boko Haram a pour but de la détruire par tous les moyens.
Le Président tchadien dont l'armée a participé en 2013 à l'Opération Serval au Mali et en 2014 à l'Opération Barkhane au Sahel, contre les groupes intégristes, ne juge pas nécessaire une implication plus poussée de la part de l'Europe et des Etats-Unis.

" Je crois qu'il faut bien comprendre que cela fait 60 ans - depuis pratiquement les indépendances des pays africains - que nous devrions être capables de nous prendre en charge, de gérer nos crises et de faire face à des mouvements terroristes, en unissant nos efforts, les efforts africains ", a affirmé Idriss Déby

L'action régionale engagée depuis quelques mois déjà a cassé la puissance militaire de Boko Haram et l'état-major du groupe est désorganisé.

"Boko Haram n'est pas, comme on le dit, une organisation locale au niveau de l'Afrique, au niveau du Nigeria, mais une organisation qui a des liens avec d'autres organisations terroristes de par le monde, en particulier l'EI. Voilà son visage réel. Il faut se demander qui est derrière Boko Haram... ", indique le chef de l'Etat tchadien.

A ce jour, il y a peu d'informations sur le nombre de combattants de Boko Haram et sur ses sources de financement même si on sait que le groupe obtient de l'argent via les kidnappings et les vols. Le groupe est également soutenu et a reçu du matériel, y compris du matériel blindé sur le terrain. Mais il est difficile de connaître ses soutiens. En ce qui concerne un financement extérieur de la secte islamiste, Idriss Déby ne doute pas un seul instant et avance sa qualité de ses matériels, l'organisation de sa stratégie.

"On ne fabrique pas de blindés au Nigeria, on ne fabrique pas d'armes. Donc, tout ça n'est pas tombé du ciel ", a-t-il fait remarquer.


En 2011, quand l'Occident et l'Otan ont déclenché leurs opérations militaires en Libye. Le Président tchadien assure qu'aucune précaution n'avait été prise pour gérer l'après-Kadhafi de telle sorte que les armes ne sortent pas de la Libye.

"Or, ce pays était super équipé du point de vue militaire, super armé. Donc, depuis l'assassinat de Kadhafi, nous sommes sur le pied de guerre, au Nord comme à nos autres frontières. Les armes circulent en Libye, Daech s'y développe. Il y a réellement une menace physique sur les pays africains au sud du Sahara", a-t-il dit.

Idriss Déby estime qu'il est temps que les musulmans s'organisent pour faire face à ces organisations terroristes qui n'ont rien de musulmane.

L'Express

Depuis plusieurs mois, des rumeurs persistantes font état de bisbilles qui existeraient au sein de l'état-major de Boko Haram pour des divergences de vues sur les modes d'action du groupe terroriste. 

De nombreux adeptes sous les ordres d'un certain Muhammad Daud auraient tourné le dos au leader de la secte, Abubakar Shekau, connu pour ses discours enflammés et son extrême brutalité.


S'agit-il d'une dissidence au sein d'un groupe qui est à la peine dans ses fiefs traditionnels du nord-est du Nigeria, comme il en a connu en 2012 avec le départ fracassant de certains de ses commandants comme Abubakar Adam Kambar (tué en 2012), Khalid Al-Barnawi (arrêté en 2016) et Abu Usmatul Al-Ansari (toujours actif) pour créer Ansaru, l'autre organisation islamiste djihadiste, qui a pour vocation de s'attaquer aux chrétiens et aux occidentaux ?

Ou est-ce un lâchage pur et simple du très volcanique Abubakar Shekau par une bonne partie de ses disciples qui préfèrent aller à Canossa en négociant leur reddition avec le gouvernement d'Abuja, suite aux nombreux revers que la secte a subis depuis qu'elle a commis l'erreur stratégique de frapper au-delà des frontières nigérianes, notamment au Cameroun, au Tchad et au Niger ?

En tout état de cause, ce serait peut-être le début de la fin d'une secte sanguinaire qui continue de massacrer indistinctement et sans discontinuer depuis sa sortie du bois en 2009, chrétiens, musulmans, animistes ou libre-penseurs, à la différence des autres organisations islamistes qui sont, elles, plutôt cohérentes, du moins dans le choix de leurs cibles.

Toutefois, on a tellement parié sur la fin imminente de Boko Haram et entendu des rumeurs sur la mort de son chef actuel, qu'on est enclin à la prudence et au « wait and see », à chaque fois que ses dissensions internes, réelles ou fantasmées, sont révélées, même quand la source est américaine, comme c'est le cas depuis le 21 juin dernier avec cette sortie du Général Thomas Waldhauser devant la commission sénatoriale des forces armées américaines.

Cet officier, qui est, soit dit en passant, à la tête des forces américaines en Afrique, a en effet déclaré qu'une scission s'est produite au sein de la nébuleuse islamiste, entre ceux qui seraient outrés par l'utilisation des enfants comme bombes humaines, et ceux, de moins en moins nombreux , qui n'y verraient aucune raison de s'en offusquer.

Le Général américain croit savoir que c'est l'Etat islamique (ou encore Daesh) dont Boko Haram est la filiale locale, qui a d'abord tiré la sonnette d'alarme, avant que certains responsables de la secte nigériane et pas des moindres, n'embouchent la même trompette.

Que Daesh s'indigne de la barbarie de Shekau qui recourt aux attentats suicides perpétrés par des enfants qui ignorent tout de la dangerosité des engins et du matériel qui leur sont remis, peut faire sourire le plus naïf des Irakiens ou des Syriens dont la vie est quotidiennement menacée par d'autres mômes, armés et bien entraînés.

Il ne faut pas se méprendre sur les risques d'aggravation de la situation sécuritaire dans la région.

Du reste, c'est une intox, pardon, c'est une info à prendre avec des pincettes, car les attaques et les attentats perpétrés par les adeptes de Boko Haram tous âges confondus, continuent d'être diffusés par des sites internet proches de Daesh, et sont toujours revendiqués par l'Etat islamique en Afrique de l'ouest, l'autre nom tropicalisé de Boko Haram.


Espérons toutefois que les Américains ne prennent pas leurs rêves pour la réalité, car tout ce qui contribue à isoler ou à affaiblir Shekau peut, a priori, être salutaire, même s'il ne faut pas se méprendre sur les risques d'aggravation de la situation sécuritaire dans la région, qu'une atomisation du groupe djihadiste pourrait entraîner.

Les rives du Lac Tchad deviendraient en effet une constellation de terroristes qui rivaliseront dans la commission d'actes cruels pour gagner en « légitimité », car, dans le cas d'espèce, plus on monte dans l'échelle de l'horreur, plus on est sous les feux des projecteurs, plus on accroît ses sources de financement et par ricochet, ses capacités de nuisance.

A l'idée donc de voir Boko Haram éclater en mille morceaux, on ne sait pas véritablement s'il faut en rire ou en pleurer, car, cet éclatement peut déboucher soit sur l'assouplissement des méthodes de lutte, s'il est l'œuvre du pragmatique et réaliste Muhammad Daud, soit sur la multiplication des pogroms, si l'un des groupes est dirigé par le sulfureux Bana Blachera, logisticien et nouveau chef des opérations de la secte depuis que son mentor Abubakar Shekau a entamé une descente aux enfers, au propre comme au figuré, avec la maladie « mystérieuse » qui l'éloigne de plus en plus des chaînes de télévision et de la victoire dont il a toujours rêvé sur ceux qu'il qualifie de croisés et d'apostats.

All Africa


Le Niger et le Tchad vont lancer, en coordination avec le Nigeria et le Cameroun, une contre-offensive "dans les plus brefs délais" pour prendre "en tenaille" le groupe islamiste nigérian Boko Haram, auteur d'une attaque meurtrière dans le sud-est du Niger, a annoncé aujourd'hui le ministre nigérien de la Défense. Un contingent de 2000 soldats tchadiens fait actuellement mouvement vers le Niger dans le cadre de cette offensive. 
 

"Nous préparons dans les plus brefs délais avec le Tchad une opération d'intervention au nord Nigeria, ça se prépare et ça s'accélère", a affirmé le ministre Hassoumi Massaoudou lors d'une conférence de presse à Niamey. Les soldats tchadiens "arriveront au Niger dans les plus brefs délais. Nous sommes vulnérables en restant statiques", a-t-il estimé.

L'opération, dont la date n'est pas encore divulguée, se fera "à partir" du sud-est du Niger, sous le commandant de la Force multinationale mixte dirigée par le général nigérian Lamidi Adeosun, a précisé le ministre. Le Niger et le Tchad "engageront immédiatement" leurs troupes. Le Nigeria lancera un mouvement à partir "du sud" de son territoire et "le Cameroun avancera de côté". L'objectif est "de prendre en tenaille" Boko Haram, a détaillé le ministre.

"Notre objectif, c'est que nos forces soient de l'autre côté de la frontière (...); l'intérêt stratégique c'est d'occuper le nord du Nigeria pour protéger nos frontières", a-t-il poursuivi. Le ministre a assuré que "l'autorisation d'occuper" le nord nigérian "est acquise depuis longtemps" à travers "des accords bilatéraux et multilatéraux". En mars 2015, les armées du Tchad et du Niger avaient déjà mené une offensive d'envergure sur le sol nigérian et étaient parvenus à chasser les combattants de Boko Haram de plusieurs de leur fiefs, dont Malam Fatori et Damasack près du Niger.


Après le départ des militaires, Boko Haram a ré-occupé ses deux anciens fiefs. "Ces localités ne sont pas encore occupées par nos troupes", mais elles sont "sous surveillance quotidienne", avait déclaré fin avril le général Adeosun. En outre, selon le ministre nigérien, des hélicoptères nigériens et des Sukhoï tchadiens bombardent depuis quelques jours les positions de Boko Haram.


Vendredi, Boko Haram a lancé une offensive massive sur la ville de Bosso (sud-est du Niger) qu'elle a déjà attaquée à plusieurs reprises. Quelque 50.000 personnes ont fui la zone dans un secteur qui accueillait déjà de nombreux camps de réfugiés et déplacés en raison du harcèlement de Boko Haram.

 


Selon une source militaire tchadienne citée par l'AFP, quelque 2 000 soldats de l'armée tchadienne faisaient mouvement mercredi vers le Niger voisin, cible vendredi d'une attaque massive des islamistes nigérians de Boko Haram à Bosso (Sud-Est). 

« Les troupes tchadiennes, lourdement équipées, ont commencé à se diriger lundi vers la frontière tchado-nigérienne avec pour ordre de traquer partout les Boko Haram une fois sur place », a expliqué mercredi 8 juin à l’AFP, sous couvert d’anonymat, une source militaire tchadienne.

Les quelque 2 000 soldats ont quitté la région du lac Tchad, frontalier avec le Niger, où ils menaient des opérations contre les islamistes nigérians depuis plusieurs mois. Selon Reuters, ils devraient rejoindre les forces nigériennes à Diffa.

Si les autorités tchadiennes n’ont pas encore confirmé ce mouvement de troupes, une source diplomatique européenne a expliqué à Jeune Afrique que le Tchad intervient à la demande du président nigérien, Mahamadou Issoufou. « C’est une initiative tchadienne en réponse à une demande du Niger », selon cette source. Mahamadou Issoufou s’était rendu mardi à N’Djamena. Un déplacement sous le signe de la coopération face à la menace terroriste.

50 000 déplacés

Vendredi, Boko Haram avait mené une attaque contre la ville de Bosso, située sur les rives du lac Tchad. Cette attaque, qui a entraîné le déplacement de 50 000 personnes selon le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), est une des plus meurtrières menées par Boko Haram au Niger depuis que ce pays est entré en guerre contre les insurgés en février 2015. Selon les autorités nigériennes, le bilan est de 26 morts côté militaires et de 55 morts du côté de Boko Haram.

Mardi, des témoins près de Bosso assuraient que le groupe occupait encore la petite ville alors que le gouvernement nigérien avait assuré lundi que Bosso était totalement sous contrôle.

En 2015, l’armée tchadienne est déjà intervenue au Cameroun, au Nigeria et au Niger pour contrer l’avancée territoriale de Boko Haram. Son retour en territoire nigérien ne devrait pas se faire dans le cadre de la Force multinationale mixte mais de la coopération bilatérale entre Niamey et N’Djamena.

Jeune Afrique


Le ministère nigérien de la Défense a annoncé samedi la mort de 30 de ses soldats et de deux autres de l'armée nigériane, à Dosso, dans le sud-est du Niger.

Les soldats ont été tués dans une attaque menée par la secte islamiste Boko Haram, dans une base militaire de Dosso, dans la région nigérienne de Diffa, à la frontière avec le Nigeria.

Le ministère nigérien de la Défense a signalé "67 militaires nigériens et nigérians blessés". Les assaillants ont emporté des véhicules et des munitions appartenant à l'armée du Niger.


La secte Boko Haram, basée dans le nord du Nigeria, mène des attaques dans trois autres pays de la région, le Niger, le Cameroun et le Tchad.



The Daily Beast a enquêté sur l'utilisation du viol à grande échelle par Boko Haram. Glaçant.

Parmi les armes à feu, les bombes et les machettes retrouvées dans les repaires de Boko Haram par l'armée nigériane, les militaires découvrent aussi des réserves d'une toute autre utilité, selon The Daily Beast: des bibelots, des amulettes magiques mais surtout, d'importantes quantités de Viagra et de toutes sortes de comprimés similaires.

«Pour la plupart des organisations djihadistes les plus extrêmes –particulièrement celles qui, comme Boko Haram, se sont alliées à Daech–, la garantie d'avoir des relations sexuelles est un outil de recrutement important», affirme The Daily Beast.

D'autant plus qu'au Nigéria, l'organisation terroriste a fait du kidnapping de jeunes femmes –comme les filles de l'école de Chibok, enlevées en 2014– et des viols de celles-cisa marque de fabrique. Un rapport du Bureau des Nations-Unies pour la Coordination des Affaires humanitaires publié en avril 2016 estimait que le nombre de femmes et de jeunes filles violées par leurs ravisseurs se situait entre 2.000 et 7.000.

Pas de Corans ou de livres islamiques

D'après The Daily Beast, de telles pratiques ont plusieurs avantages du point de vue des djihadistes: elles suscitent la terreur en même temps qu'elles attirent de nouvelles recrues. Dans un communiqué de presse publié en septembre 2015, Sani Usman, un porte-parole de l'armée nigériane, affirmait:

«Quand les militaires s'emparent d'un camp djihadiste, ils ne trouvent jamais de Corans ou de livres islamiques. En revanche, ils trouvent des munitions, des talismans, des préservatifs et toutes sortes de médicaments, y compris des stimulants sexuels.»

Si les talismans servent à «séduire les filles qui n'ont pas peur de mourir», selon le chercheur nigérian Yusuf Mohammed, les djihadistes utilisent les préservatifs quand ils«suspectent qu'une femme est atteinte d'une maladie sexuellement transmissible». Le chercheur poursuit:

«Ils violent tellement de filles par jour qu'ils sont obligés d'utiliser des médicaments pour faire durer le viol le plus longtemps possible.»

De sombres paris

D'après une victime des violences sexuelles de l'organisation terroriste interrogée par The Daily Beast, certains d'entre eux tenaient même des paris. «Celui qui durait le plus longtemps remportait la mise du pari», se souvient-elle.
Dans un article du Daily Mail publié en mai 2015, Asabe Aliyu –rescapée de Boko Haram–, témoigne:  
«Ils m'ont transformée en machine. Ils faisaient la queue pour coucher avec moi. Maintenant, je suis enceinte sans pouvoir identifier le père.»

 Pour Yusuf Mohammed, le but est clair: il faut qu'ils soient capables de rendre enceintes le maximum de femmes pour que leurs enfants continuent le djihad.

 Cameroon Voice


Amina Ali (D) à son arrivée le 19 mai 2016 à Abuja (AFP/FLORIAN PLAUCHEUR)

L'armée nigériane a annoncé avoir retrouvé une seconde rescapée de Chibok, quelques jours après la découverte d'une première lycéenne, mais les familles ont émis des doutes sur son identité, et des experts s'interrogent quant aux circonstances dans lesquelles ces filles ont été trouvées.

Selon l'armée, Serah Luka se trouvait parmi un groupe de 97 femmes et enfants secourus jeudi vers Damboa, dans le nord-est du Nigeria, au cours d'une opération militaire contre les islamistes de Boko Haram.


A peine quelques heures avant cette annonce, le président nigérian Muhammadu Buhari, avait considéré que la découverte d'Amina Ali, la première rescapée de Chibok, offrait "de nouveaux espoirs" et "une opportunité unique en termes d'informations vitales" sur les autres otages.


Amina Ali, aujourd'hui âgée de 19 ans, a été trouvée mardi par l'armée et des milices locales avec son bébé de quatre mois et un homme qu'elle présente comme son mari et que l'armée décrit comme un "terroriste présumé", près de la forêt de Sambisa, un bastion de Boko Haram.


L'armée nigériane, qui a remporté de nombreuses succès contre Boko Haram dans le nord-est ces derniers mois, ratisse depuis fin avril cette ancienne réserve naturelle pour y traquer les islamistes et détruire leurs camps.


Jusqu'à la découverte d'Amina Ali, cette semaine, on était sans nouvelles des 219 lycéennes de Chibok, dont l'enlèvement avait ému le monde entier.


En tout, elles étaient 276 à avoir été capturées par les islamistes dans le lycée public pour filles de cette petite ville du nord-est, le 14 avril 2014. Mais 57 d'entre elles avaient réussi à prendre la fuite peu après le drame.


- Pas dans la liste -


Yakubu Nkeki, le président de l'association des parents des otages de Chibok, est formel : Serah Luka "ne fait pas partie des filles enlevées à Chibok".


Si M. Nkeki a dit avoir été contacté par l'armée au moment de la découverte d'Amina Ali, avant que l'information soit rendue publique et avoir "été capables de l'identifier et de savoir qui étaient ses parents", cela n'a pas été le cas pour la seconde rescapée, a-t-il regretté.


Or, il n'y a que deux filles qui portent le nom de famille de Luka, dans la liste des disparues, "il s'agit de Kauna Luka Yana et Naomi Luka Dzaka", a-t-il poursuivi.
Aussi, l'armée a annoncé que l'ex-otage était la fille du pasteur Luka, et "dans la liste des parents, nous n'avons que quatre prêtres, et aucun d'eux ne porte le nom de Luka", selon M. Nkeki.


Autre élément: selon l'armée, la jeune fille a dit être originaire de Madagali, dans l'Etat d'Adamawa, mais "aucune des filles ne vient de Madagali".
L'ancienne ministre Oby Ezekwisili, à la tête de la campagne de soutien aux otages de Chibok, "Bring back our girls", a déclaré être "extrêmement heureuse", avant d'ajouter, sur Twitter, avoir réclamé "des vérifications sur son identité".
Une source militaire de haut rang a cependant maintenu que la jeune fille était une des lycéennes de Chibok. 


"Les militaires qui ont mené l'opération, les miliciens qui les ont aidé, et ceux qui connaissent cette fille ont confirmé qu'elle faisait partie des filles kidnappées", a-t-il déclaré à l'AFP.


"Nous ne pouvons revoir notre jugement que si le directeur de l'école ou le gouvernement de l'Etat de Borno remettent en cause l'identité de la jeune fille telle qu'établie", a-t-il insisté.


Le gouvernement nigérian a dit avoir reçu une "preuve de vie" des otages de Chibok par vidéo, plus tôt cette année. Un document accueilli avec méfiance, les autorités ayant du mal à définir si les auteurs de la vidéo avaient autorité, au sein de Boko Haram, et la réelle capacité d'engager des pourparlers.


Avant cela, aucune image des lycéennes n'avait été diffusée depuis une vidéo de Boko Haram datant de mai 2014, où l'on voyait un groupe de jeunes filles en hijab récitant des versets du coran.


Pour certains experts, la réapparition d'Amina Ali serait moins le fruit d'une action militaire qu'un signe de "bonne volonté" de la part du groupe islamiste, qui l'aurait tout simplement libérée, en vue de pourparlers.


Pour Ryan Cummings, spécialiste des questions de sécurité dans la région, "cela semble assez incongru que l'otage (Amina), son enfant et son mari, de Boko Haram, tombent ainsi sur des miliciens, comme cela a été décrit".


LeParisien

Amina Ali (g), première des 219 lycéennes de Chibok kidnappées par Boko Haram à avoir été retrouvée, le 19 mai 2016 à Maiduguri - afp.com - STRINGER
 
Amina Ali, la première des 219 lycéennes de Chibok kidnappées par Boko Haram à avoir été retrouvée, a été reçue jeudi par le président Muhammadu Buhari, au moment où l'espoir renaît pour les familles des autres victimes, plus de deux ans après l'enlèvement.
La jeune fille, découverte mardi par des milices locales et par l'armée dans une zone encore sous l'influence du groupe islamiste, est arrivée à Abuja par avion depuis Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno (nord-est), avec sa mère, Binta.

Toutes deux se sont couvert le visage d'une écharpe au moment où elles entraient dans le bureau du président, dans sa résidence d'Aso Rock, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Elles étaient accompagnées par le gouverneur de l'Etat de Borno, Kashim Shettima, ainsi que par plusieurs membres du gouvernement, dont le conseiller national à la Sécurité, le ministre de la Défense et le chef d'Etat-Major des armées. 

Le 14 avril 2014, Boko Haram avait enlevé 276 jeunes filles d'un lycée de Chibok. Cinquante-sept d'entre elles avaient réussi à s'échapper dans les heures suivant leur rapt par le groupe islamiste.

Ce kidnapping sans précédent avait provoqué une vague d'indignation au Nigeria et dans le monde entier. Mais malgré cette mobilisation, jusqu'à la découverte d'Amina Ali, on était toujours sans nouvelles des 219 captives.

Selon des responsables locaux, la jeune femme, aujourd'hui âgée de 19 ans, a affirmé à sa famille, lors de brèves retrouvailles dans son village natal de Mbalala, près de Chibok, que la plupart des autres victimes se trouvaient toujours dans la forêt de Sambisa, un bastion de Boko Haram, mais que "six d'entre elles sont déjà mortes".

Cela fait des semaines que l'armée nigériane traque les islamistes et leurs otages et détruit des camps de Boko Haram dans la savane de cette ancienne réserve naturelle.
A un moment, on affirmait y avoir repéré les filles de Chibok sur des images satellites fournies par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Mais l'ancien ambassadeur de Grande Bretagne au Nigeria, Andrew Pocock, a déclaré en mars au Sunday Times que l'armée nigériane n'avait rien fait ces renseignements.

L'ancien président nigérian Goodluck Jonathan a été très critiqué dans sa gestion de la lutte contre Boko Haram, ce qui lui a sans doute coûté sa défaite à la présidentielle, l'année dernière.

- Victimes stigmatisées -


Selon l'armée, Amina Ali a été transportée à Maiduguri dans un hélicoptère militaire, depuis une caserne de Damboa, à 90 km de là, avec son bébé de quatre mois, Safiya, et un homme qu'elle présente comme son mari.

"Avant cela, ils ont été examinés par un médecin de l'armée de l'air et leur état de santé a été jugé stable, avec une tension normale", a indiqué mercredi le porte-parole de l'armée, le colonel Sani Usman, dans un communiqué.

Des commandants de la lutte contre Boko Haram ont ensuite confié l'ancienne otage, l'homme et le bébé au gouverneur Shettima.

L'armée nigériane a publié des photos sur lesquelles on voit Amina Ali, son bébé dans les bras, recevant des soins médicaux.

La jeune fille, très mince, a les traits tirés. Sur une des photos, son mari, que l'armée considère comme "le terroriste présumé de Boko Haram" Mohammed Hayatu, est assis sur un lit d'hôpital et tient l'enfant dans ses bras.

Selon le colonel Usman, M. Hayatu "fait l'objet d'une enquête approfondie au Centre Conjoint de Renseignements" et il est "bien traité".

Depuis 2009, Boko Haram est tenu responsable de l'enlèvement d'au moins 2.000 personnes, dans une insurrection qui a fait quelque 20.000 morts. 

Certaines des otages ont été mariées de force et transformées en esclaves sexuelles. D'autres ont servi de kamikazes lors d'attentats suicide perpétrés par le groupe islamiste.
Des ONG dénoncent régulièrement l'absence de programmes de réinsertion des otages de Boko Haram, dont plusieurs centaines ont déjà été libérés ces derniers mois.
"Il n'y a aucun programme formel pour ces femmes et ces filles qui ont échappé ou ont été libérées de Boko Haram", regrette ainsi Francisca Vigaud-Walsh, spécialiste des droits des femmes pour l'ONG Refugees International.

Des experts de l'ONU avaient également souligné en janvier "un besoin urgent et pressant de mesures concrètes pour assister ces femmes et ces enfants stigmatisés, ostracisés et rejetés" par une société généralement très conservatrice.
 

Ce résultat a été enregistré au terme d’une offensive menée les 10 et 11 mai, dans la cadre de l'opération "Tentacule", sous l'égide de la Force Multinationale Mixte anti-Boko-Haram


 L'armée camerounaise a neutralisé 58 éléments de Boko Haram et libéré 46 otages, a annoncé, le ministre camerounais de la Communication porte-parole du gouvernement (Mincom), Issa Tchiroma Bakary, vendredi 13 mai 2016. S'exprimant en conférence de presse, le Mincom a indiqué que l'armée a également capturé un des "émirs" du groupe terroriste et cinq autres parmi ses "membres redoutables", lors de la même offensive lancée les 10 et 11 mai dans la cadre de l'opération "Tentacule".

Cette offensive a été menée dans la localité de Madawaya au Nigeria, à 7 kilomètres de la frontière camerounaise et sous l'égide du 1er secteur de la Force multinationale mixte de lutte contre Boko Haram, a précisé le ministre et porte-parole du gouvernement camerounais lors de la même conférence, tenue vendredi soir. Ladite offensive a révélé que la forêt de Madawaya était en réalité "une véritable base, où étaient planifiées de nombreuses attaques contre le Cameroun", a-t-il souligné. 
"A la faveur de cette offensive, 46 otages ont été libérés, dont 18 femmes et 28 enfants, et une grand lot d'armes et de munitions a été saisi. Aucune perte n’est à déplorer dans les rangs des forces de défense camerounaises", a encore précisé Bakary.

Cette opération est intervenue à la même période que la deuxième session du Sommet sur la sécurité régionale, à Abuja, avec la participation des chefs d'Etats de la région et du président français, François Hollande. Laquelle a permis de "de faire le point sur les stratégies et actions menées par les pays de la région et leurs partenaires pour combattre le terrorisme dans le Sahel, en particulier, le Groupe Boko Haram".
  

Journal du Cameroun

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