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Selon le journaliste, le président de la Fecafoot fait partie des personnalités à même de reconstruire le pays.

 

Plusieurs observateurs politiques annoncent la fin imminente du régime Biya. Et pour reconstruire le pays, il faudra des personnes compétentes et patriotiques. Dans une publication sur sa page Facebook, Jean-Claude Mbede estime que le futur gouvernement ne pourra pas se faire Samuel Eto’o Fils.

Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), tout comme d’autres personnes, font partie des personnalités à même de reconstruire le pays.

 

Lire ci-dessous sa publication :

Voici quelques futurs ministres jeunes  qui seront incontournables pour la reconstruction du Cameroun après la bataille pour la succession. Aucun gouvernement ne fera sans eux.

–  Valere Bessala, Ministre de l’administration territoriale

– Cabral LIBI, Ministre de la décentralisation et des collectivités territoriales

–  Samuel Eto’o, Ministre des  sports et du développement des infrastructures

– Jean Claude MBEDE FOUDA, Ministre de la coopération internationale, des partenariats du développement

– Abdelaziz Mounde, Ministre des affaires étrangères et de l’intégration régionale.

– Hilaire Kamga, Ministre de la réconciliation nationale, des droits de l’homme et de la Diaspora.

Ils sont une 50 aine de jeunes brillants et incontournables au totale. Demain, la liste du TOP50 des jeunes qui font le Cameroun!


 

 

 

Actu Cameroun



L'ancien proche collaborateur de Paul Biya aujourd'hui en rupture de ban et incarcéré interpelle le chef de l'Etat sur les dysfonctionnement qui ont conduit au drame meurtrier d'Eséka.


Yaoundé, le 27 octobre 2016

Lettre ouverte à Monsieur le President de la République
Monsieur le Président de la République,

C'est au cœur de l'une des périodes les plus tragiques et les plus sombres de l'histoire récente de noire pays que je m'adresse à vous. Les images insoutenables de l'accident terrovialre survenu la 21 octobre à Eseka sur la ligne Yaoundé-Douala desservie par Camrail, ont profondément bouleversé tous les Camerounais. Elles continueront longtemps de les hanter. Ces 79 morts, innocents privés de leurs destin et arrachés à leurs proches -mais n'y a-t-il pas eu davantage de
victimes qu'on ne veut bien nous le dire? -, ces centaines de blessés qui tentent aujourd'hui de s'accrocher à la vie dans les conditions sanitaires les plus précaires, sont d'autant plus insupportables à nos compatriotes que ce drame aurait pu être évite. Si l'émotion da la nation est aujourd'hui si forta, c'est parce qu'elle méle la douleur et la colère.

Lorsque ce tragique événement s'est produit, Monsieur le Président de la République, vous ne vous trouviez pas au Cameroun. C'est donc plus de 48 heures après les faits que vous vous étes enfin exprimé, à votre arrivée é l'aéroport de Yaoundé. Vous ne vous êtes depuis toujours pas rendu sur les lieux de l'accident. Dans de telles circonstances, qu'on peut sans crainte qualifier de drame national, le Chef de l'Etat ne se doit-il pourtant pas d'endosser la douleur de la nation, s'adresser à ses compatriotes des paroles de compassion et d'apaisement, et se recueillir au nom du peuple tout entier sur les lieux de la catastrophe. C'est ce que les Camerounais attendent de vous. Faites donc ce geste simple, Monsieur le Président de la République, pour répondre il leurs souhaits. Allez enfin à Eséka. La dignité, l'émotion de tout un pays l'exigent.

Les Camerounais attendent aussi de vous la vérité. Par décret du 25 octobre, vous avez créé une commission d'enquête sur les circonstances de l'accident. Mais vous avez décidé qu'y siègeraient uniquement des membres de votre gouvernement. Comment, dès lors, cette commission pourrait-elle faire preuve de l'impartialité et de l'indépendance requises en de telles circonstances ? Comment vos ministres pourraient-ils établir en toute transparence les possibles responsabilités de l'Etat? Comment pourraient-ils même établir les responsabilités probables du concessionnaire, la société Camrail, à laquelle l'Etat est lié par des Intérêts communs ? Et cela en seulement 30 jours, soit le délai dérisoire qui lui a été accordé pour mener ses investigations? Les Camerounais ne s'y trompent pas, Monsieur le Président de la République: ils savent bien que de celle commission d'enquête ne pourra pas sortir la vérité pleine et entière sur l'accident d'Eseka. Or cette vérité, ils veulent la connaitre. Ils veulent savoir selon quels mécanismes un enchainement de déficiences et de dysfonctionnements multiples a pu conduire à cette horreur. Vous leur devez donc d'assurer l'indépendance de cette commission d'enquête en l'élargissant à des membres de le société civile, ingénieurs de haut rang, scientifiques éminents, juristes, anciens officiers supérieurs, anciens ministres, médecins. Seuls des enquêteurs aux intérêts non alignés seront à même de tirer des conclusions crédibles. Notre pays n'en manque pas. Donnez-leur l'occasion de faire preuve de leurs compétences el de leur expérience. Donnez ainsi aux Camerounais la possibilité de connaître toute ta vérité sur ce drame. Alors, seulement, ils pourront commencer à faire leur deuil.

Sachez enfin, Monsieur le Président de la République, que les Camerounais ont bien conscience que le funeste événement d'Eséka n'est pas un pur accident. Le hasard, ou plutôt la malchance, a bien sûr joué son rôle. Mais elle s'est engouffrée dans une série de brèches complaisamment ouvertes par l'incurie de votre administration. C'est parce que la route reliant les deux principales villes de notre pays s'est brutalement trouvée coupée, en raison d'un entretien insuffisant, qu'on a dans la précipitation entassé des voyageurs dans un train, au mepris des règles de sécurité les plus élémentaires. C'est parce que
l'hôpital d'Eséka manquait cruellement de médicaments et de lits que les blessés ont du être acheminés, dans les conditions les plus éprouvantes et les plus critiques pour leur survie, vers les hôpitaux de Douala et Yaoundé. Si les infrastructures routières et ferroviaires de notre pays n'étaient pas aussi vétustes et défaillantes, Monsieur le Président de la République, ce drame aurait pu ètre évité. Si nos infrastructures de santé n'étaient pas aussi précaires, les blessés auraient pu être pris en charge plus efficacement et plus dignement.

Parmi les leçons que nous enseigne, au prix de telles souffrances, ce terrible accident, figure donc en premier lieu l'urgence à engager un programme massif d'investissement dans les infrastructures de noire pays, Lorsque j'étais secrétaire général à la Présidence, et après cela ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, j'ai sans relâche tenté de vous en convaincre. En vain: vous n'avez engagé dans ce domaine qu'une série de plans d'urgence qui furent autant de cautères sur une jambe de Dois. Le drame d'Eséka, dont le souvenir ne devra jamais s'éteindre, interdit désormais aux responsables de ce pays de tergiverser davantage. L'heure est venue pour la Cameroun de se transformer enfin en un Etat aux infrastructures modernes et à l’administration efficace et responsable, l’heure est venue pour des dirigeants qui se mettent vraiment à l'écoute du peuple camerounais, et eu service du Cameroun, Le drame d'Eséka a déclenché une onde de choc chez nos concitoyens. Ceux qui restent sourds à cette déflagration ont perdu tout contact avec le peuple.


Marafa Hamidou Yaya


Selon un journal, la visite d'Hollande au Cameroun consisterait à se rapprocher du dictateur Biya après la découverte par les autorités camerounaises des liens entre la France et Boko Haram et d'une tentative française de coup d'Etat contre Biya.

Une source militaire au service du régiment camerounais luttant contre Boko Haram dans le Grand Nord a confié au Journal du Cameroun (Cameroon Journal) comment le 15 janvier de cette année, l'armée camerounaise a interrompu ce qui devait dégénérer en un renversement violent du président Biya dans un coup d'Etat.

La source qui a opté pour l'anonymat pour des raisons évidentes a déclaré que le coup d'Etat était un projet conjoint du gouvernement français et d'un ancien ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Marafa Hamidou Yaya qui devait être une figure de proue de celui-ci. Marafa purge actuellement une peine de prison pour corruption présumée et détournement de fonds. Notre source a déclaré que les Français avaient gagné sa confiance pour l'aider à devenir président après le départ de Biya.

Les Français, dit-il, avaient saisi avantage de la présence déstabilisatrice de Boko Haram au nord du pays et étaient entrés en collusion avec les insurgés, avec des soldats français infiltrés au sein des rangs des terroristes.

La stratégie consistait à faire tomber complètement les régions du nord aux mains des insurgés et de déclarer leur sécession de Yaoundé et ensuite utiliser leur avantage en vue d'exiger la libération de tous les Nordistes actuellement en prison, parmi eux, Marafa et Iya Mohammed qui purgent des peines de prison à Kondengue. Mais ce n'était que la première phase.

La deuxième phase devait consister en une attaque frontale menée sur Yaoundé avec la collaboration d'un groupe rebelle de l'est du Cameroun proche des rebelles de la Séléka de la République centrafricaine. Un schéma calqué sur la rébellion en Centrafrique. L'intrigue devait aboutir soit à l'arrestation, soit à l'assassinat ou à la fuite du président Biya.
Il a déclaré que les Français voyaient en Marafa un confident digne de confiance qu'ils pensaient installer après le renversement de Biya (lui-même mis en place par l'armée française il y a plus de 30 ans, NdT).

Le 12 janvier de cette année, Boko Haram a lancé une attaque féroce contre une base militaire du Cameroun dans la ville de Kolofata, région de l'Extrême Nord. L'armée du Cameroun a riposté et a porté un coup sévère aux insurgés - le plus lourd que le groupe ait connu dans son histoire.


Les victimes au sein du groupe terroriste de Boko Haram ont été estimées, selon le gouvernement du Cameroun, entre 200 à 400 morts. Cependant, il semble qu'il y ait eu des victimes issues des forces françaises au sein des terroristes. Trois des soldats français ont été tués dans l'attaque menée par les forces camerounaises dans la confrontation.
Les trois soldats, selon le Journal du Cameroun, ont été tués dans un combat au couteau. "La majorité des insurgés de Boko Haram ne sont pas formés. Quand vous voyez un soldat formé parmi eux, il est facile de le repérer en fonction de ses mouvements et de ses tactiques, voilà comment nous avons ciblé certains d'entre eux", a déclaré notre informateur.


La source a déclaré que les ressortissants français blancs s'étaient eux-mêmes déguisés en peignant leur corps en noir. Il a ajouté que ce n'est que quand ils ont examiné les cadavres qu'ils ont réalisé à leur grande surprise, que certains des cadavres étaient ceux de blancs.
Plus tard, ils ont examiné plus en détail les autres assaillants capturés, ils ont également découvert que neuf d'entre eux étaient également blancs et leurs corps étaient peint en noir pour ne pas être identifiés. Ils ont été interrogés et ils ont révélé leurs nationalités françaises avec des liens vers des Camerounais haut placés travaillant actuellement pour le gouvernement.

Le gouvernement français, selon le Journal, a été très embarrassé et très mal à l'aise et a alors immédiatement pris ses distances avec les neuf Français, mais n'est pas allé jusqu'à demander au gouvernement du Cameroun de les libérer pour qu'ils soient traînés devant les tribunaux en France.

Beaucoup de journaux nigérians ont rapporté effectivement l'incident. Le journal This Day, citant des sources au Cameroun qui ont critiqué le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, pour avoir demandé au Cameroun de libérer immédiatement les neuf terroristes aux autorités françaises. Le fonctionnaire camerounais dont le nom n'a pas été mentionné, a alors déclaré aux Français que le Cameroun est un pays souverain et non un vassal de la France. Et, le Cameroun a depuis gardé les neuf en prison à Yaoundé jusqu'à ce jour.

Chris Olukolade, major-général nigérian et directeur de l'information de la Défense s'est adressé aux médias à ce sujet, et a en fait confirmé que les Français ont été capturés au Cameroun en combattant aux côtés de Boko Haram, mais a déclaré que les modalités de gestion devaient être délibérées entre les gouvernements français et camerounais.
Notre informateur militaire a confié que plus que la question des soldats français détenus; il y avait aussi une querelle diplomatique secrète impliquant l'ambassade française à Yaoundé lorsque les forces de sécurité au Cameroun ont appris l'existence d'un mouvement logistique militaire secret comprenant des armes dans deux containers. Il a déclaré que l'envoi d'armes au nord était probablement destiné à Boko Haram et aux combattants étrangers afin d'attaquer les régions du Nord et les faire basculer complètement dans les mains des insurgés.

Notre source a indiqué que l'un des containers s'est retrouvé dans l'ambassade française à Yaoundé qui est contigu avec le quartier général militaire, et à environ 500 mètres de l'Assemblée nationale. Difficile de savoir pourquoi la camionnette s'est arrêtée à l'ambassade française, il a déclaré qu'il est possible que le plan était de l'utiliser en renforcement du plan de coup d'Etat prévu à Yaoundé.

Nous notons que ministre de la Communication Issa Tchiroma a été pris sous le feu des question des médias lors d'une conférence de presse au sujet de la présence illégale de ces containers chargés d'armes et il a déclaré qu'il ne savait pas que le camion avec le numéro de plaque d'immatriculation, LT TR724, avait quitté le port de Douala le 23 décembre, 2014, avec des bombes, des grenades, des missiles, des mines et d'autres armes de guerre supposés en provenance du Sri Lanka et qui a disparu quelque part au Cameroun. Le camion était prétendument destiné à la République centrafricaine. "Si j'avais une telle information, je ne la donnerais pas à la presse ; je pense que cela relève du secret militaire" a alors déclaré Tchiroma.


En dépit des dénégations de Tchiroma, Joseph Otto Wilson, gouverneur de la région du Centre, a dans un communiqué, le 6 février de cette année, fait appel à tous les dix officiers divisionnaires sous sa juridiction pour traiter de la question avec la plus grande urgence, les exhortant à collaborer avec les forces de la loi et ordonner la recherche des camions. Les gouverneurs de l'Est et des régions du Littoral ont plus tard fait un appel similaire qui a été également relayé par les gouverneurs des autres régions.

À ce jour, aucune déclaration officielle n'a été faite en ce qui concerne le sort des deux containers. Mais notre source a révélé que le camion avec une partie de la cargaison est parti de l'intérieur de l'ambassade française à Yaoundé. Sans surprise, c'est également en février, précisément le 28, que, dans le sillage des allégations de trafic d'armes, Christine Robichon, ambassadrice française au Cameroun, a été huée et chahutée quand elle a montré sa sympathie envers les Camerounais s dans leur guerre contre Boko Haram, lors d'une réunion.

De la frontière orientale du Cameroun reliant la République centrafricaine, notre source a également révélé que les responsables du gouvernement camerounais croient que le gouvernement français est derrière un groupe armé camerounais se faisant passer pour des rebelles de la Séléka dans la République centrafricaine, alors qu'ils sont en fait des Camerounais dont l'objectif est de renverser le régime de Biya.
Le groupe qui a enlevé un major camerounais, Mama Bakai, et quelques 15 citoyens alors qu'ils revenaient d'un enterrement le 19 mars de cette année a exigé une rançon pour leur libération.

Cependant, ce mois-ci, les négociations avec les rebelles ont révélé leurs connexions camerounaises quand, au lieu de demander la rançon pour voir les captifs libérés, ils ont changé leurs revendications et à la place ont demandé qu'un homme célèbre de la région du nord, Abdoulaye Harrissou soit libéré. Harrissou, il convient de le noter, était conseiller juridique de Marafa Hamidou Yaya. Il a été arrêté et placé en détention début septembre 2014, suite à des allégations de complot concernant sa volonté présumée de lancer une guerre civile au Cameroun à partir de la République centrafricaine à travers la région de l'Est.

Marafa est considéré par la France et d'autres pays occidentaux comme un prisonnier politique. Avant d'être arrêté et jeté en prison sur des accusations de détournement de fonds, Marafa a appelé à lancer la rebellion contre le gouvernement...

Son arrestation est intervenue au moment où des sources ont déclaré que les Français préparaient le terrain pour prendre le pouvoir au président Biya. Les rapports indiquent qu'il était devenu très populaire parmi les politiciens français et la classe affaires française. Capitalisant sur le chômage massif des jeunes dans le nord, considérant qu'il s'agit d'une marginalisation du nord, les Français le soutiennent pour motiver la région à démettre le régime de Biya sachant qu'un fils de la région nord pourrait prendre le relais en cas de coup d'État .


À cette fin, des dépliants ont été imprimés et distribués dans les régions septentrionales détaillant l'arrestation de leurs parents - l'Marafas, Iya Mohammed, etc. Il y est écrit que cela équivaut à une déclaration de guerre contre leur région. Selon notre source, les Français ont tenté de fomenter une insurrection au nord afin de saisir l'occasion pour renverser Biya.

Vendredi dernier, l'ambassadeur français au Cameroun, Christine Robichon, a déclaré aux médias après une audience avec le président Biya, que le président Hollande vient au Cameroun pour discuter des questions de sécurité actuellement rencontrés par les pays de la sous-région d'Afrique centrale. Cependant, différentes sources ont déclaré au Journal du Cameroun que la visite est destinée à améliorer les relations entre les deux dirigeants et à négocier la libération et le rapatriement des neuf ressortissants français qui sont toujours en détention dans les prisons camerounaises.

La France serait-elle obligée d'améliorer l'image de Biya avec la visite présidentielle de Hollande ?

La dernière visite d'un chef d'Etat français au Cameroun remonte à 15 ans. Le dernier président français à s'être rendu au Cameroun était Jacques Chirac, en 1999. L'ancien président Nicolas Sarkozy a visité les pays voisins du Cameroun tels que le Gabon et le Tchad sans mettre le pied sur le territoire du Cameroun. Hollande a aussi visité plusieurs pays de la sous-région d'Afrique centrale depuis qu'il a pris le pouvoir en 2012 sans mettre le pied au Cameroun.

Un média français a indiqué que les relations de Biya avec la France ont commencé à se dégrader après que Biya ait réalisé que la France avait l'intention de le pousser hors du pouvoir. Une publication en ligne a déclaré qu'en 2011 de nombreux officiels français ont renoncé à soutenir Biya aux élections présidentielles. Un porte-parole de ministre des Affaires étrangères français est cité comme déclarant que de nombreuses défaillances et irrégularités ont été enregistrées au cours de cette élection et a averti que la France ne voudrait pas voir une répétition de ce genre.

Le divorce de Paul Biya avec Paris

 Les observateurs ont déclaré que la France voulait que Biya parte en raison de son alliance économique et militaire croissante avec la Chine et la Russie.
Certains articles de presse ont déclaré que la visite de quatre heures (de 18 heures à 22 heures le 3 Juillet) du président Hollande au Cameroun a été négocié par les hommes d'affaires français qui pensent que Biya ne protège plus leur intérêt, peut-être en représailles pour sa prise de distance envers la France qui aurait critiqué son mandat pendant les 15 dernières années.

Une source a déclaré au Journal que le gouvernement français a été pris de court lorsque Biya a résilié un contrat important entre le Cameroun et Thales Security Systems, une société française qui était responsable de l'impression des cartes nationales d'identité au Cameroun.

Bien que le gouvernement du Cameroun ait déclaré que la rupture de contrat fut liée aux activités non compatibles et sans scrupules menées par Thales Security Systems, la société française a protesté et a réclamé 3,5 milliards de FCFA du gouvernement du Cameroun en dédommagement ; une dette qui selon une source au siège de la police a déclaré qu'elle était une pure fabrication de la firme.

L'entreprise aurait déposé une plainte auprès des autorités camerounaises et françaises pour demander réparation.

Notre source a également indiqué que le Cameroun a porté un coup dur à la France lorsque le consortium français dirigé par Bolloré n'a pas réussi à être sur la liste finale des entreprises en lice pour gérer le nouveau terminal de conteneurs dans le port de Kribi nouvellement construit.

La commission chargée de la sélection d'une entreprise de terminal à conteneurs avait choisi l'entreprise ICTSI basée aux Philippines et les exploitants portuaires APM Terminals, ainsi que le conglomérat AP Moller-Maersk, en déclarant que leur offre était meilleure pour le Cameroun et la sous-région d'Afrique centrale que celle proposée par le consortium Bolloré.

Le consortium rejeté comprend CMA CGM de France, le troisième plus grand transporteur de conteneurs du monde, et le groupe CHEC de Chine, qui a construit le port en eau profonde de Kribi. Le groupe Bolloré gère le principal terminal à conteneurs de Douala et avait été pressenti comme favori parmi les entreprises en lice pour la gestion du port de Kribi. Cependant, le gouvernement du Cameroun a peut-être refusé le contrat à la firme française en raison du conteneur de munitions qui est entré dans le port de Douala et a ensuite disparu.
 


Contrairement à ce qui se passait par le passé, le Cameroun se tourne davantage vers la Chine par rapport à la France pour le financement de grands projets d'infrastructure. La Chine est impliquée dans la majorité des projets d'infrastructure, de financement.
La Russie a été parmi les premiers pays à promettre de livrer de l'aide humanitaire et militaire au Cameroun dans le traitement des réfugiés de la République centrafricaine et suite à la guerre contre Boko Haram.

Cameroon Voice

L'article 127 qui prévoyait des peines pour les magistrats ou officiers de police judiciaire en cas de poursuite, d'arrestation ou de procès d'un membre du gouvernement a été amendé hier lors de l'examen du projet de loi au Sénat. 

 Hier, la Commission des Lois constitutionnelles de l'Assemblée nationale s'est réunie au palais de Verre de Ngoa Ekellé. Au centre de ses travaux, l'examen des modifications apportées au projet de loi portant Code pénal par le Sénat.


Ainsi donc, les membres de la Commission conduite par Zondol Hersesse se sont retrouvés une fois de plus face au ministre d'Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso pour réexaminer un texte que la chambre entière avait pourtant adopté au cours d'une séance plénière tenue le 22 juin dernier. Ce nouvel examen d'un projet de loi est bien conforme aux dispositions de l'article 30 de la Constitution du Cameroun. En
quoi consiste ce nouvel examen du texte ? Un amendement a été apporté à l'article 127 du projet de loi portant Code pénal lors de la plénière d'adoption au Sénat. Au centre de multiples débats, ledit article portait notamment sur « les empiètements du judiciaire sur certaines immunités ».

En clair, le texte adopté et transmis au Sénat indiquait que tout magistrat ou officier de police judiciaire qui, en violation des lois sur les immunités, poursuit, arrête ou juge un membre du gouvernement ou du parlement encouraitt un emprisonnement de un à cinq ans. La nouvelle formulation du texte, selon le sénateur Siegfried David Etame Massoma, président de la Commission des Lois constitutionnelles du Sénat est la suivante : « est puni d'un emprisonnement de un à cinq ans, le magistrat ou l'officier de police judiciaire qui poursuit, arrête ou juge quiconque, en violation des lois sur les immunités ». En clair, les membres du gouvernement ne sont plus désormais concernés par cette disposition, eux qui ne sont pas protégés par lesdites lois. Le président de la Commission des Lois constitu-tionnelles du Sénat rappelle d'ailleurs que l'amendement audit article a été introduit par le gouvernement.

Celui-ci réagit ainsi au débat qu'avait suscité cette disposition au sein du Code pénal. Conformément aux dispositions de l'alinéa 3-b de l'article 30 de la Constitution, le texte qui a été examiné hier en Commission par l'Assemblée nationale devra être à nouveau adopté par la chambre entière au cours des travaux de la présente session.

Ceci à la majorité simple des députés. 237online.com Après cet exercice, le président de l'Assemblée nationale va transmettre la dernière mouture du texte au président de la République pour promulgation. Le calendrier s'annonce donc particulièrement chargé du côté du palais de Verre de Ngoa Ekellé. La fin de la présente session étant prévue pour demain, vendredi 1er juillet 2016.

237Online


A la suite de la panne du véhicule décapotable du chef de l’Etat hier au boulevard du 20 mai lors de la grande parade militaire et civile, le ministre de la Communication fait une traditionnelle sortie à Yaoundé au Cameroun.

“Certaines personnes visiblement tapis dans l’ombre et mal intentionnées ont voulu semer le doute dans l’esprit des Camerounais, en leur faisant croire que le véhicule noir dont j’ignore la marque tombée en panne sèche lors des commémorations du 20 mai, jour de la fête nationale, appartiendrait au chef de l’état.
Je tiens à porter à l’attention de la communauté nationale et internationale que cela n’est pas fondé. Il s’agissait d’un véhicule présentant les mêmes caractéristiques que celui du chef l’état et qui appartenait à un touriste chinois venu participer au défilé. Ce Chinois dont je ne révèlerai pas l’identité pour des besoins de sécurité ignorait apparemment toutes les règles de protocole et de préséance applicables en pareille circonstance.

Une enquête a été prescrite par le chef de l’Etat afin d’établir les responsabilités et déterminer l’origine de la panne sèche. Je tiens ici à saluer les forces de l’ordre pour leur professionnalisme et leur solidarité vis-à-vis du peuple frère chinois. Je vous rappelle que le véhicule du chef de l’Etat ne consomme pas de carburant. Il a été conçu spécialement pour éviter de pareilles humiliations, qui n’honorent pas notre pays. Je vous remercie de votre aimable attention.

Remercions le chef de l’Etat Son Excellence Monsieur ….

Des questions : 
  • ce drapeau vert-rouge-jaune était sur la voiture du chinois?
  • Comment il a déjoué le protocole pour arriver à ce endroit ?
  • Comment peut-on mentir jusqu’à ce point?
  • Et si ces gens menaient ainsi au président chaque jour comme ils sont en train de nous faire là alors qu’on a tous vu?
Non. Mais, il faut arrêter la Banga…
Ayons la crainte de Dieu oooonong…







CamerPresse


Véhicule du chef de l'Etat camerounais ce vendredi matin à Yaoundé (Ph)


Vendredi 20 Mai 2016- C'est l'image insolite du jour, que garderont en mémoire tous les camerounais, qui se souviendront de la 44e fête nationale Rechercher fête nationale à Yaoundé.

Le véhicule de commandement du chef d'Etat camerounais, est tombé en panne. À peine le président camerounais, est descendu de son véhicule que des éléments de la garde présidentielle se sont mis à pousser le véhicule.

L'image a été diffusée sur la télévision nationale, qui passe en direct le défilé. Pour l'instant, le gouvernement n'a encore donné aucune explication sur ce fait qui suscite déjà beaucoup d'interrogations et de commentaires.

Koaci


« grâce à la France, Boko Haram a reculé...» « Ces résultats ont été obtenus … parce que la France a pris ses responsabilités.

L’échec est orphelin mais la victoire est plurielle. Profitez-en mais ne nous la volez pas car nous ne l’accepterons pas M. Hollande. Et vous savez très bien pourquoi. On ne peut tromper que ceux qui n’ont aucune mémoire. Il y a 2 ans, à Paris se tenait, au mois de Mai 2014 précisément, un sommet consacré à Boko Haram. Etaient conviés autour de Hollande, les présidents Goodluck Jonathan, Paul Biya, Idriss Déby, Mohamadou Issoufou, Boni Yayi, pour discuter de la stratégie à mettre en œuvre contre cette secte obscurantiste.

« Nous sommes ici pour affirmer notre détermination à lutter vigoureusement contre le Boko Haram …..Le problème Boko haram a cessé d’être un problème uniquement nigérian, régional et est devenu un problème continental, nous sommes ici pour déclarer la guerre à Boko haram, nous allons la poursuivre et vaincre cette chose ». Tels furent les propos du chef de l’Etat camerounais lors de la conférence d’après sommet.
Certains de ses compatriotes l’ont critiqué pour avoir fait cette déclaration de guerre, de l’étranger, de Paris et non pas devant la représentation nationale de son pays. Ces camerounais oubliaient que notre pays était accusé, à l’époque, d’être non seulement une base arrière de Boko Haram mais pire de ne rien faire pour empêcher leurs attaques contre le territoire de notre voisin. Comment notre pays aurait-il pu jouer un tel jeu au détriment de ses propres intérêts quand on sait le nombre de réfugiés nigérians que nous accueillons sur notre sol, des liens qui unissent nos populations de part et d’autre de notre frontière commune, des intérêts économiques et enfin au regard de notre soutien passé lors de la guerre du Biafra ? En s’engageant dans cette lutte contre Boko Haram, notre pays répondait non seulement à ses accusations non fondées mais aussi prenait le leadership de cette lutte là où le Nigéria qui était le foyer de cette insurrection, semblait inerte.

Les atermoiements du gouvernement Goodluck, sanctionnés par l’élection de Mohamadou Buhari et ses premières décisions, ont conforté d’abord notre décision de ne point accorder un droit de poursuite à l’armée nigériane sur notre territoire mais aussi de rechercher une coopération et une synergie régionales pour combattre cette secte. A peine les lampions s’étaient éteints à Paris, que le Président Paul Biya recevait à Yaoundé, son homologue tchadien, lors d’une visite de travail au cours de laquelle ce dernier réaffirma l’engagement de son pays à combattre Boko Haram, au côté du Cameroun. Dans la semaine qui suivit, les troupes et le matériel militaire étaient acheminés dans le Septentrion. Preuve s’il en était besoin que les propos du Chef de l’Etat, à Paris, devant ses pairs médusés (Revoyez la vidéo) n’étaient point une improvisation mais le résultat d’une décision murie, réfléchie sinon, pour des spécialistes militaires, comment comprendre qu’une projection qui nécessite des moyens logistiques conséquents, ait pu se faire dans des délais très courts ? Pendant près d’un an, le Cameroun s’est retrouvé seul face aux terroristes de Boko Haram malgré l’engagement pris par les participants au sommet de Paris ? Qui a oublié les expéditions de BH à Kolofata, Amchidé, Bargaram, Aschigachia. Les pertes que nous avons subies. On parle de plus de 1200 civils tués, d’une centaine de nos soldats qui ont perdu la vie, des blessés et de nombreux déplacés. Une économie régionale en berne. Lors de cette conférence de presse d’après sommet, à une question d’un journaliste sur les armes et le financement de la secte, le Président Hollande disait ceci. Pour les armes,

 « nous savons qu’elles viennent de Libye et pour le financement, nous sommes en train de chercher …Nous avons besoin de la coopération internationale pour tarir leurs sources d’approvisionnement ».

 La Libye dit-il, venons en. Qui est responsable du chaos en Libye ? Qui viola la résolution onusienne 1973 sur l’exclusion aérienne et l’embargo sur les armes dans ce pays ? Qui a assassiné le guide libyen Kadhafi ? Continuons à rafraîchir la mémoire de nos amis français qui ont tendance à s’approprier une victoire à laquelle ils ont participé que modestement pour ne pas dire dans une proportion quasiment nulle. Recevant les vœux du corps diplomatique en Janvier 2015, le Président Paul Biya, dans sa réponse, disait « A menace globale, réponse globale » et stigmatisait l’inertie de la communauté internationale en général et régionale en particulier.

Quels furent les premiers pays qui répondirent à l’appel de notre Chef de l’Etat ?

La Russie, qui, à travers son ambassadeur à Yaoundé, sortant d’une audience avec le PRC, annonçait la proposition de son gouvernement de fournir d’une part à nos forces de défense les moyens sophistiqués pour lutter contre Boko Haram et d’autre part une assistance humanitaire aux réfugiés centrafricains. Offre qui s’est rapidement concrétisée par l’arrivée de cette aide. https://www.prc.cm/…/1291-cooperation-cameroun-russie-le-no… Un accord de coopération militaire et technique fut d’ailleurs signé entre les 2 pays. Ensuite, le Président tchadien décida, en accord avec notre pays, d’envoyer un corps expéditionnaire de 2500 soldats au Cameroun pour épauler nos forces de défense. Privées du droit de poursuite sur le sol nigérian, à l’époque, nos forces de défense l’ont compensé par procuration avec l’arrivée des soldats tchadiens qui avaient ce droit. Ce renfort s’est révélé bénéfique pour notre pays, dans le cadre de l’opération « Logone » car il a permis de réduire l’étirement que nous imposait l’ennemi et surtout de faire face au délitement de l’armée nigériane qui avait abandonné leurs positions et armes de l’autre côté de la frontière.

Pendant ce temps, qu’ont fait nos autres partenaires ?

  La Chine dont les ressortissants ont été enlevés à Waza, nous accorda un don de 2,5 milliards de Fcfa de fournitures militaires, officiellement pour renforcer nos capacités en matière de lutte contre la piraterie maritime. L’Allemagne, 120 véhicules pour améliorer nos capacités de projection. La Turquie, dans sa volonté de creuser son sillon, s’est proposée de nous apporter son aide davantage dans la lutte contre le terrorisme. Là aussi, un accord militaire a été signé avec notre pays. Les USA, à travers AFRICOM, a fourni des casques lourds, des gilets pare-balles, des véhicules MRAP puis envoyé un contingent de 300 soldats stationnés à la BA 301 de Garoua avec pour mission d’effectuer de la reconnaissance et le renseignement au profit des troupes camerounaises et de celles de la FMM « Force Mixte Multinationale ».

Quid de notre partenaire historique français. Nos accords de défense ont été renégociés et mués en accord de partenariat depuis Mai 2009. Depuis le déclenchement de cette guerre contre Boko Haram, l’assistance militaire française s’est limitée à la formation de nos de défense à la lutte anti-terrorisme, au déminage et au partage du renseignement via la présence de 2 officiers de liaison au sein de notre Etat-major à Maroua. Cette assistance a récemment atteint son point culminant ces derniers mois, avec la livraison de 11 jeeps équipées de mitrailleuses, radios, accompagnées d’une quarantaine de casques et de gilets pare-balles pour permettre aux premiers éléments des forces spéciales qui ont bénéficié d’une formation par les forces françaises au Gabon, de s’entrainer. Valeur de ce don, 365 millions de Fcfa. En quoi une telle assistance a permis de faire reculer Boko Haram quand on sait que cette guerre, selon le FMI, a déjà coûté au Cameroun, entre 170 et 340 milliards de Fcfa ? Les soldats français combattent-ils aux côtés des Camerounais ? A notre connaissance non.

Laurent Fabius, ministre des relations extérieures, à l’époque, avait indiqué que son pays, la France, appuierait une résolution onusienne en faveur de la Force Mixte Multinationale, ouvrant la voie à une conférence des donateurs pour financer celle-ci. 237online.com Où en est-on depuis ? Le général nigérian, commandant de cette force, se plaignait encore récemment de la lenteur de certains partenaires. Il visait, il faut le dire, certains pays prompts aujourd’hui, à s’approprier une victoire en lieu et place d’un échec qu’ils avaient pronostiqué sinon souhaité. Pour l’heure, les pays du bassin du Lac Tchad, assument seuls les charges de cette force. Même les promesses de 50 milliards de Fcfa des pays de la CEEAC, après le sommet organisé par notre pays à Yaoundé, n’ont pas été tenues.

 La coopération renforcée entre le Nigeria et le Cameroun, depuis l’arrivée de Buhari, a permis de glaner de nombreuses victoires contre Boko Haram. Que le Président Hollande, en perte de vitesse sur le plan interne, veuille s’adjuger une victoire diplomatique pour redorer son blason est une chose mais nous n’accepterons point qu’une telle manœuvre se fasse au détriment des sacrifices consentis par nos soldats tombés sur le champ de bataille. Nous pensons au S/Lt Donkeng, AU Lt Njilié, aux capitaines Yari, Matute, Moume, au Lt-Colonel Kwene et bien d’autres. Non la France a très peu contribué à cette victoire annoncée contre Boko Haram bien que nous devions demeurer vigilants. L’échec est orphelin mais la victoire est plurielle. La France profitez-en mais ne nous la volez pas. Nous ne le permettrons pas.

Actu Cameroun






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