Halloween Costume ideas 2015
Articles by "Malawi"
50Cent Aboubakar Vincent Abubakar Shekau AdBlock Plus Adebayo Adele Afghanistan Afrique Afrique du Sud Agenda Ahmad Al Faqi Al Mahdi Al-Hoceima Algérie Ali Bongo Allemagne Amber Heard Amber Rose Amérique André Onana Angleterre Anne Gravoin Antalyaspor Antananarivo Apple Application mobile Arabie saoudite Argentine Armée Asie Athlétisme Attentat Austin Harrouff Australie AVC Bakary Gassama Balthazar Azaoui Doubla Baltic Sea Festival Baltimore Bangangté Bangladesh Bavure policière Beken Nzoh Belgique Bénin Benjamin Didier Banlock Beyonce Bill Gates Birmanie Black M Blaise Djounang Blaise Matuidi Blé Goudé Boko Haram Botswana Bouaké Boxe Brad Pitt Brenda Biya Brésil Brexit Burkina Faso Burundi Cabral Libii Calais Cambodge Cameroun CAN2017 CAN2023 Canada Caster Semenya CDM 2022 CDM2022 CDM2026 Cedeao Célestine Ketcha Courtès Céline Dion Charlie Hebdo Chili Chine Choléra Chris Brown Christopher Wooh Cinéma Ciryl Gane Coalition Arabe confidence Congo Copa America Coq Sportif Corée du Nord Corona Virus Cote d'ivoire Coup d’État coupe du Monde Coupé-Décalé Covid-19 Crimes Rituels Cristiano Ronaldo Cuba Culture Daesh David Beckham Divers Djamel Belmadi Donald Trump Douala Dubaï Economie Education Egypte Erythrée Eseka Esprits Criminels Etat Islamique États-Unis Éthiopie Etienne Eto'o Pineda Eunice Zunon Euro2016 Europe facebook FAF FairPlay faits divers Falloujah FBI FC Barcelone Fécafoot Festival Festival de Cannes Fethullah Gülen Fidel Castro FIFA Film Firefox 73 Football France Francis Ngannou François Hollande François Kouedem Frank Ping Gabon Gambie geek Général Defao George Clooney Ghana Gianni Infantino grippe aviaire Grossesse Guibai Gatama Guinée Guinée équatoriale Gwen Stefani Hari Krishna Exports He Chao Hillary Clinton Hissène Habré HongKong Hugo Broos Hugo Ekitike Ibrahim Boubacar Keïta Ibrahima Konaté Idriss Déby Inde Indonésie Inondations Integration Heroes Match Inter Milan Irak Islam Istanbul Italie Ivan Perisic Jackie Chan Jamel Debbouze Japon Jaycee Chan Jean Bruno Tagne Jean Claude Mbede Jean Lambert Nang Jean Paul Akono Jean Ping Jeanine Christelle Djomnang Jeux Olympiques Jeux Vidéo Jihadi John Joël Matip John Mahama Johnny Depp Jonas Junius José Mourinho Joseph Antoine Bell Joseph Kabila Julia Roberts Justice Kanye West Karim Wade Karl Toko Ekambi Kedjevara Kenda Online Kenya Khiwa Kigali Kim Dotcom Kim Kardashian Koffi Olomidé Koweit Kylian Mbappé Laurent Gbagbo Leicester Libreville Libye Lifestage lifestyle Ligue 1 Ligue des Champions Lionel Messi LionsIndomptables Littérature Liverpool Louisiane Macédoine Macky Sall Mada Sakafo Festival Madagascar Magic System Maître Gims Malawi Mali Malia Obama Manchester United Manuel Valls Marafa Hamidou Yaya Marco Kwiotek Marine Le Pen Maroc Marseille Martin Fayulu Masturbation Mayotte Megaupload Mel Gibson Melania Trump Mercato Mexique MHD Michael Jordan Michael Phelps Michel Platini Michelle Obama Miley Cyrus Minusca Miss Bumbum Mississippi Missy Elliott MMA Mohamed Ali Mouhcine Fikri Moussa Njoya Muhammadu Buhari Munich Music Musique Nabilla Nady Bamba Namibie Narcisse MOUELLE KOMBI Natation Nathalie Koah Nchout Ajara Nécrologie New York Nice Nicolas Sarkozy Niger Nigeria Omar Daqneesh Omran One All Sports Ontario ONU Orlando Ouganda Pakistan Papa Wemba Paracétamol Paris Patrick Ekeng Patrick Mboma Paul Biya Paul Kagamé Paul Pogba Pelé People Pétition Philippines phone Photothèque Pierluigi Collina Pierre Ménès Pierre Péan Pierre Semengue Planet of the apps Pokémon Go Politique Portugal Prise d'Otages PSG Python Qatar2022 Queen R. Kelly Racisme Rafael Nadal RCA RDCongo Real Madrid Recep Tayyip Erdogan Réfugiés Religion Rfi Rick Ross Riek Machar Rigobert Song Rihanna Rio Rio2016 Robert Gallo Robert Mugabe Rodrigo Duterte Roger Milla Roland-Garros Rosalind Ross Roumanie Russie Rwanda Saint-Etienne-du-Rouvray Samantha Power Samir Aït-Saïd Samir Nasri Samuel Eto'o Samuel Umtiti Sangaris Santé Sasha Obama Savji Dholakia Sécurité Séisme Sénégal Serge Aurier Série TV Shakira Shebab Sida Sierra-Léone Simone Gbagbo Skopje Sofia Richie Somalie Soudan du Sud Sports Stéphane Bahoken Stephen Keshi Suède Suisse SV Vonderort Syrie Taïwan Tanzanie Taylor Swift Tchad Technologie Telegram Tennis Tenor Terrorisme Thaïlande The Life of Pablo Thomas Gibson Treuchlingen Trône de Glélé Truth Social Tunisie Turquie Twitter UE UN Union Africaine US USA Usher Vidéothèque Vladimir Poutine WhatsApp Wurtzbourg Xavi Xénophobie Yaounde Yaya Jammeh Yémen Youtube Yoweri Museveni Zambie Zimbabwe Zlatan Ibrahimovic

13:18:00 , ,


Photo: Eric Aniva est payé pour avoir des relations sexuelles avec des jeunes filles. De la gauche vers la droite, Aniva, l'une de ses femmes Fanny et une ancienne cliente.

Dans certaines régions reculées du sud du Malawi, il existe un rite de passage traditionnel pour les jeunes filles une fois qu'elles atteignent la puberté : avoir des relations sexuelles avec un travailleur du sexe que l'on appelle "une hyène". 


Ed Butler, journaliste de la BBC, est parti à la rencontre des protagonistes de cette tradition ancestrale malawite. 

Pour les anciens du village, l'acte n'est pas considéré comme un viol, mais plutôt comme une forme de "nettoyage" rituel.   Très souvent cependant, on remarque une corrélation entre ce rituel et la propagation du VIH/Sida dans la région. 


Eric Aniva est l'un de ces hommes payés pour avoir des relations sexuelles avec les jeunes filles de son village, une "hyène" respectée de la localité de Nsanje. Dans la cour poussiéreuse devant sa hutte aux murs de terre, l'homme salue, enthousiaste.
Il semble aimer l'attention des médias.
Eric Aniva, la quarantaine, a deux épouses, bien au courant de son métier. Il affirme avoir couché avec 104 femmes et filles. 


Selon la coutume, si un homme meurt, sa femme doit avoir des relations sexuelles de "nettoyage" avec Aniva, la "hyène", avant de pouvoir enterrer son mari.
Lorsqu'une femme avorte, là aussi, la tradition veut qu'elle subisse un "nettoyage sexuel".

A Nsanje, pour marquer la transition de l'enfance à l'âge adulte, la coutume veut que les adolescentes, après leurs premières règles, aient des relations sexuelles sur une période de trois jours avec une "hyène".
Si les filles refusent, beaucoup croient qu'une maladie ou un malheur va s'abattre sur leurs familles ou sur le village entier.

"Certaines filles sont seulement âgées de 12 ou 13 ans, mais je les préfère plus âgées. Toutes ces filles ont du plaisir à m'avoir comme leur hyène. Elles sont fières de dire aux autres que je suis un vrai homme, qui sait comment donner du plaisir à une femme", explique Eric Aniva. 


Malgré ses fanfaronnades, plusieurs jeunes filles rencontrées au cours du reportage, confient leur aversion pour ce rite de passage. 



"Il n'y avait rien d'autre que je pouvais faire. Je devais m'y plier pour le bien de mes parents», raconte Maria. 


Les hyènes sont payées entre 4 $ et 7 $ pour chaque "nettoyage".
Eric Aniva explique avoir cinq enfants, mais ne pas savoir si ce chiffre est exact. Des femmes qu'il a "nettoyées" pourraient bien être tombées enceintes, à son insu.
Fagisi, Chrissie et Phelia, trois femmes dans la cinquantaine sont les gardiennes des traditions initiatiques dans leur village. Elles enseignent à des adolescentes regroupées dans des camps, leur devoir d'épouse et comment plaire sexuellement à leur mari.

Le "nettoyage sexuel" avec une "hyène" est la dernière étape de ce processus d'apprentissage, organisé volontairement par les parents de la jeune fille.
Selon la coutume, le sexe avec une "hyène" ne doit jamais être protégé par l'utilisation de préservatifs.

L'ONU estime qu'un Malawite sur dix est porteur du virus du sida. Lorsque vient le moment de demander à Eric Aniva s'il est séropositif, il avoue avoir contracté la maladie. 

Un état qu'il se garde bien de mentionner aux parents des jeunes filles qui veulent l'embaucher pour ses "services ". 

Après la diffusion sur la BBC de l'interview d'Eric Aniva, le Président de la république du Malawi, Peter Mutharika, a ordonné son arrestation, mardi 26 juillet 2016. Le président a déclaré qu'il était " décourageant que certaines communautés du Malawi utilisent la culture pour abuser des jeunes femmes." Il a réaffirmé sa volonté de lutter contre de telles pratiques.  


BBC

10:33:00 , ,

Une foule a brûlé vives au Malawi sept personnes soupçonnées de trafic d'os humains, souvent utilisés dans des pratiques de sorcellerie, a déclaré mercredi la police. 

Les victimes "ont été trouvées en possession d'os humains et la foule a décidé de les brûler" avec de l'essence mardi dans le district de Nsanje, dans le sud du Malawi, a expliqué à l'AFP un responsable de la police, Kirdy Kaunga.

Selon un responsable local, des villageois ont commencé à avoir des soupçons en observant les faits et gestes de l'une des sept personnes qui avait un sac contenant des os.

"L'homme a été poursuivi et arrêté", a expliqué ce responsable à l'AFP. "Il aurait confirmé que son sac contenait des os humains et c'est à ce moment là que la foule a commencé à se rassembler et à brûler un par un" les sept personnes soupçonnées.

La police n'a procédé à aucune arrestation.

Les autorités enquêtaient mercredi pour déterminer si les os appartenaient ou non à des albinos.

Dans plusieurs pays d'Afrique sub-saharienne, les membres et os d'albinos sont utilisés pour des rituels censés apporter richesse et pouvoir. L'albinisme, maladie génétique héréditaire qui se traduit par une absence de pigmentation dans la peau, le système pileux et l'iris des yeux, touche environ une personne sur 1.200 au Malawi.


Une mère malawite avec ses bébés albinos au cours d'une journée de sensibilisation à l'albinisme le 27 Juin 2015 dans le district de Mulanje. © Photo AFP/Erico Waga
 


La justice malawite avait été saisie par trois clients mécontents. Ils dénonçaient l’usage d’organes d’albinos dans les pratiques magiques. Le verdict est tombé le 2 Juin 2016. Le Malawi a interdit à tous les sorciers et guérisseurs traditionnels d’exercer. La Tanzanie avait déjà interdit ces pratiques en 2015. Mais le combat est loin d’être gagné pour sauver les albinos d’Afrique. 
Les Nations Unies ont dû lancer un cri d’alarme. «La situation des albinos constitue une urgence, une crise inquiétante vu ses proportions», a indiqué Ikponwosa Ero, une Nigériane, elle-même albinos et experte du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

Elle a enquêté pendant douze jours au Malawi. Dans ce pays, la police a enregistré 65 attaques, enlèvements ou meurtres d’albinos depuis fin 2014.

Le 30 avril 2016,  le corps d’une femme albinos de 30 ans avait été découvert quelques heures après avoir été poignardée dans le dos et à l’abdomen. On lui avait retiré les seins et les yeux.


«Les albinos ne sont même pas en paix lorsqu’ils sont morts, car leurs tombes sont profanées», a constaté l’experte de l’ONU.



Victimes d’une véritable chasse à l’homme

Ils sont 10.000 au Malawi à souffrir de cette maladie génétique, qui se traduit par une absence de pigmentation dans la peau, le système pileux et l’iris des yeux.

Leurs membres et leurs os sont utilisés pour des rituels, censés apporter richesse et pouvoir. D’où cette chasse à l’homme dont ils sont victimes à travers le Malawi.

«Différentes tombes ont été ouvertes et la police a capturé un certain nombre de personnes en possession d’os et d’autres parties de corps d’albinos», confirme Martin Chiphwanya, coordinateur de la Commission justice et paix de la Conférence des évêques du Malawi, qui tire aussi la sonnette d’alarme.

La vente d’organes d’albinos est lucrative. Elle va de quelques centaines de dollars pour un os ou un organe, jusqu’à plusieurs milliers de dollars pour un corps entier.

L’église catholique du Malawi demande que ces pratiques criminelles soient sanctionnées avec la plus grande fermeté. Elle préconise une collaboration entre les pays africains confrontés à cette tragédie.


 Ikponwosa, albinos nigériane et experte du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, lors de sa conférence de presse le 29 Avril 2016 au Malawi. © Photo AFP/

Traque des albinos en Tanzanie et au Burundi

En Afrique subsaharienne, plusieurs autres Etats sont confrontés à la question des albinos. C’est le cas du Kenya et du Mali. Mais c’est surtout au Burundi et en Tanzanie que les chasseurs d’albinos font des ravages.

La dernière victime au Burundi a été enregistrée en mars 2016 dans le nord du pays: une fillette de 5 ans, kidnappée, puis tuée et démembrée par des inconnus. Alertés par la famille, les voisins se sont lancés à la poursuite des assaillants. Mais il était déjà trop tard. La fillette a été retrouvée morte, un  bras manquant.

Selon la justice burundaise, les auteurs des meurtres d’albinos commis dans le pays récupèrent leurs organes pour les expédier en Tanzanie.  Là bas, ils servent à confectionner des amulettes, censées apporter la richesse ou des succès électoraux.

«Il y a clairement des gens en politique qui recherchent ce genre de concoctions. Les gens sont prêts à tuer des albinos parce qu’ils pensent que cela leur portera  bonheur», explique Issac Mwaura, un député kenyan lui-même albinos. Selon lui, certains criminels viennent de la Tanzanie voisine pour kidnapper des albinos au Kenya.




Deux femmes tanzaniennes portent leurs enfants albinos dans le dos le 5 Mai 2014 à Dar es Salaam. En 2015, la Tanzanie a interdit la pratique de la sorcellerie pour protéger ses albinos.© Photo AFP/Bunyamin Aygun/Milliyet Daly

 
«En finir avec les meurtres des albinos»

En Tanzanie, l’ONU a dénombré 70 victimes albinos, tuées depuis 2000.
En janvier 2015, les autorités ont décidé de stopper le carnage en lançant la campagne «En finir avec les meurtres d’albinos». Le gouvernement a donc interdit la pratique de la sorcellerie sur l’ensemble du territoire.

«Nous voulons nous attaquer aux enlèvements et aux meurtres d’albinos une fois pour toutes», a assuré le ministre tanzanien de l’intérieur, Mathias Chikawe.

Depuis janvier 2015, la police tanzanienne a lancé une vaste opération visant à mettre fin aux mutilations et aux meurtres des albinos. Plus de 200 sorciers ont été arrêtés dans plusieurs régions du pays. Ces arrestations ont permis de traduire une centaine de personnes devant la justice.

Le combat est loin d’être gagné

Au Malawi comme en Tanzanie, le combat est loin d’être gagné. La nouvelle législation tanzanienne n’a pas permis d’empêcher la poursuite de ces pratiques, très ancrées dans les traditions. Des hommes armés ont coupé la main d’un enfant albinos de six ans après l’avoir agressé. En février 2015, un bébé de 18 mois a été enlevé avant d’être retrouvé, amputé de ses jambes et de ses bras.

France Info

A lire aussi

[random][hot]

MKRdezign

{facebook#https://www.facebook.com/Nzeng-Le-Mag-100724183679712} {twitter#http://twitter.com} {google-plus#http://google-plus.com} {pinterest#http://pinterest.com} {youtube#http://youtube.com} {instagram#http://instagram.com}

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *

Fourni par Blogger.
Javascript DisablePlease Enable Javascript To See All Widget