Halloween Costume ideas 2015
Articles by "RDCongo"
50Cent Aboubakar Vincent Abubakar Shekau AdBlock Plus Adebayo Adele Afghanistan Afrique Afrique du Sud Agenda Ahmad Al Faqi Al Mahdi Al-Hoceima Algérie Ali Bongo Allemagne Amber Heard Amber Rose Amérique André Onana Angleterre Anne Gravoin Antalyaspor Antananarivo Apple Application mobile Arabie saoudite Argentine Armée Asie Athlétisme Attentat Austin Harrouff Australie AVC Bakary Gassama Balthazar Azaoui Doubla Baltic Sea Festival Baltimore Bangangté Bangladesh Bavure policière Beken Nzoh Belgique Bénin Benjamin Didier Banlock Beyonce Bill Gates Birmanie Black M Blaise Djounang Blaise Matuidi Blé Goudé Boko Haram Botswana Bouaké Boxe Brad Pitt Brenda Biya Brésil Brexit Burkina Faso Burundi Cabral Libii Calais Cambodge Cameroun CAN2017 CAN2023 Canada Caster Semenya CDM 2022 CDM2022 CDM2026 Cedeao Célestine Ketcha Courtès Céline Dion Charlie Hebdo Chili Chine Choléra Chris Brown Christopher Wooh Cinéma Ciryl Gane Coalition Arabe confidence Congo Copa America Coq Sportif Corée du Nord Corona Virus Cote d'ivoire Coup d’État coupe du Monde Coupé-Décalé Covid-19 Crimes Rituels Cristiano Ronaldo Cuba Culture Daesh David Beckham Divers Djamel Belmadi Donald Trump Douala Dubaï Economie Education Egypte Erythrée Eseka Esprits Criminels Etat Islamique États-Unis Éthiopie Etienne Eto'o Pineda Eunice Zunon Euro2016 Europe facebook FAF FairPlay faits divers Falloujah FBI FC Barcelone Fécafoot Festival Festival de Cannes Fethullah Gülen Fidel Castro FIFA Film Firefox 73 Football France Francis Ngannou François Hollande François Kouedem Frank Ping Gabon Gambie geek Général Defao George Clooney Ghana Gianni Infantino grippe aviaire Grossesse Guibai Gatama Guinée Guinée équatoriale Gwen Stefani Hari Krishna Exports He Chao Hillary Clinton Hissène Habré HongKong Hugo Broos Hugo Ekitike Ibrahim Boubacar Keïta Ibrahima Konaté Idriss Déby Inde Indonésie Inondations Integration Heroes Match Inter Milan Irak Islam Istanbul Italie Ivan Perisic Jackie Chan Jamel Debbouze Japon Jaycee Chan Jean Bruno Tagne Jean Claude Mbede Jean Lambert Nang Jean Paul Akono Jean Ping Jeanine Christelle Djomnang Jeux Olympiques Jeux Vidéo Jihadi John Joël Matip John Mahama Johnny Depp Jonas Junius José Mourinho Joseph Antoine Bell Joseph Kabila Julia Roberts Justice Kanye West Karim Wade Karl Toko Ekambi Kedjevara Kenda Online Kenya Khiwa Kigali Kim Dotcom Kim Kardashian Koffi Olomidé Koweit Kylian Mbappé Laurent Gbagbo Leicester Libreville Libye Lifestage lifestyle Ligue 1 Ligue des Champions Lionel Messi LionsIndomptables Littérature Liverpool Louisiane Macédoine Macky Sall Mada Sakafo Festival Madagascar Magic System Maître Gims Malawi Mali Malia Obama Manchester United Manuel Valls Marafa Hamidou Yaya Marco Kwiotek Marine Le Pen Maroc Marseille Martin Fayulu Masturbation Mayotte Megaupload Mel Gibson Melania Trump Mercato Mexique MHD Michael Jordan Michael Phelps Michel Platini Michelle Obama Miley Cyrus Minusca Miss Bumbum Mississippi Missy Elliott MMA Mohamed Ali Mouhcine Fikri Moussa Njoya Muhammadu Buhari Munich Music Musique Nabilla Nady Bamba Namibie Narcisse MOUELLE KOMBI Natation Nathalie Koah Nchout Ajara Nécrologie New York Nice Nicolas Sarkozy Niger Nigeria Omar Daqneesh Omran One All Sports Ontario ONU Orlando Ouganda Pakistan Papa Wemba Paracétamol Paris Patrick Ekeng Patrick Mboma Paul Biya Paul Kagamé Paul Pogba Pelé People Pétition Philippines phone Photothèque Pierluigi Collina Pierre Ménès Pierre Péan Pierre Semengue Planet of the apps Pokémon Go Politique Portugal Prise d'Otages PSG Python Qatar2022 Queen R. Kelly Racisme Rafael Nadal RCA RDCongo Real Madrid Recep Tayyip Erdogan Réfugiés Religion Rfi Rick Ross Riek Machar Rigobert Song Rihanna Rio Rio2016 Robert Gallo Robert Mugabe Rodrigo Duterte Roger Milla Roland-Garros Rosalind Ross Roumanie Russie Rwanda Saint-Etienne-du-Rouvray Samantha Power Samir Aït-Saïd Samir Nasri Samuel Eto'o Samuel Umtiti Sangaris Santé Sasha Obama Savji Dholakia Sécurité Séisme Sénégal Serge Aurier Série TV Shakira Shebab Sida Sierra-Léone Simone Gbagbo Skopje Sofia Richie Somalie Soudan du Sud Sports Stéphane Bahoken Stephen Keshi Suède Suisse SV Vonderort Syrie Taïwan Tanzanie Taylor Swift Tchad Technologie Telegram Tennis Tenor Terrorisme Thaïlande The Life of Pablo Thomas Gibson Treuchlingen Trône de Glélé Truth Social Tunisie Turquie Twitter UE UN Union Africaine US USA Usher Vidéothèque Vladimir Poutine WhatsApp Wurtzbourg Xavi Xénophobie Yaounde Yaya Jammeh Yémen Youtube Yoweri Museveni Zambie Zimbabwe Zlatan Ibrahimovic


Sur son compte Twitter, le député national, par ailleurs, président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement a posté ses photos, couché sur un lit d’hôpital.

Le visage tuméfié, l’opposant congolais affirme avoir été agressé par un membre de la police qui lui a ‘‘lancé un projectile’‘. Sur l’une de ses photos publiées sur son compte officiel, l’homme politique congolais a un œil totalement enflé et fermé. La partie droite de sa joue gonflée.

 Martin Fayulu s’est cependant voulu reconnaissant vis-à-vis de toutes ses partisans et personnes anonymes qui lui ont adressé des messages de soutien.

Dans un article de Jeune Afrique publié le 19 septembre 2016, à la veille de la manifestation qui a dégénéré, 17 morts (gouvernement) et 50 morts, selon l’opposition, M. Martin Fayulu a affirmé que « (…) M. Kabila, est le problème. Il suffit de regarder ce qui se passe à Beni ».
 
 A la question de l’hebdomadaire de savoir ce qu’il préconise pour sortir son pays de cette crise. Il est sans détour : «  Le 19 décembre à 23 heures 59 au plus tard, Kabila doit quitter le Palais de la nation ».

Les violences continuent dans la capitale Kinshasa, mardi les sièges de deux partis de l’opposition ont été incendiés faisant deux morts. Ils ont été carbonisés selon un journaliste de l’AFP.

AfricaNews

L’ex-rebelle et ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar, chassé de la capitale en juillet par de violents combats, a récemment quitté le Soudan du Sud et se trouve actuellement en République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources concordantes.

Si la localisation exacte de M. Machar en RDC demeurait floue jeudi soir, un porte-parole de l’ONU à New York, Farhan Haq, a précisé que M. Machar avait été pris en charge par la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) avant d‘être remis aux autorités congolaises.

“La Monusco a appris hier (mercredi) la présence de M. Machar en RDC et les autorités congolaises ont demandé à la Monusco de faciliter son extraction et son transfert. Il a été remis aux autorités de la RDC”, a déclaré Farhan Haq.


La prise en charge de M. Machar et de sa famille s’est faite pour des “raisons humanitaires” et “avec son consentement”, a déclaré le porte-parole, ajoutant que l’opération s‘était déroulée “dans une zone près de la frontière avec le Soudan du Sud”.

“Nous lui avons fourni l’aide médicale dont il avait besoin”, a indiqué le porte-parole, sans donner plus de précisions.

Selon M. Haq, les Nations unies ne savent pas précisément où, sur le territoire congolais, se trouve à présent M. Machar mais, “nous pensons qu’il n’est pas à Kinshasa”.

Selon une source proche du dossier, M. Machar pourrait séjourner à Kisangani (centre-nord) mais aucune source officielle n’a confirmé cette information.

Plus tôt, un responsable du SPLM-IO – parti de M. Machar – avait indiqué à l’AFP que l’ex-chef rebelle se trouvait “à Kinshasa” et qu’il souhaitait “rejoindre au plus vite l’Ethiopie” où il donnerait une conférence de presse.

M. Machar s‘était réfugié à plusieurs reprises en Ethiopie lors de la guerre civile au Soudan du Sud, débutée fin 2013.

Riek Machar avait fui Juba à l’issue de combats à l’arme lourde dans la capitale du 8 au 11 juillet entre forces loyales au président Salva Kiir et les ex-rebelles répondant à ses ordres. Ses hommes, en infériorité numérique, avaient dû quitter la ville. M. Machar a depuis été remplacé au poste de vice-président par son ancien allié Taban Deng Gai.

Les camps Kiir et Machar se rejettent la responsabilité des combats de juillet, qui ont mis en péril le fragile accord de paix d’août 2015, destiné à mettre un terme à une guerre civile débutée en décembre 2013 et ayant fait des dizaines de milliers de morts et 2,5 millions de déplacés.

M. Deng, nommé par Salva Kiir le 25 juillet, a appelé mercredi Riek Machar à rester à l‘écart des affaires politiques du pays afin de permettre la mise en oeuvre d’un accord de paix.

Mais le soutien dont dispose M. Deng au sein de l’ethnie nuer (de M. Machar) et des forces ex-rebelles reste difficile à évaluer alors que plusieurs cadres de l’ex-rébellion, en exil ou à l’extérieur de Juba, ont vécu sa nomination comme une trahison.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé vendredi dernier le déploiement de 4.000 soldats onusiens en plus des 13.500 Casques bleus se trouvant déjà dans le pays, pour assurer la sécurité à Juba et dissuader les attaques contre les bases de l’ONU.

Juba n’a pas encore accepté le déploiement de cette force.

Avec AfricaNews


Les deux hommes d‘État se sont rencontrés dans l’ouest du Rwanda, où Joseph Kabila s’est fait accompagner d’une importante délégation. Une visite au cours de laquelle les questions sécuritaires, commerciales et coopération ont été abordées, fait savoir un communiqué.

 

Les relations bilatérales entre la République démocratique du Congo et le Rwanda longuement évoquées ce vendredi au cours d’une rencontre entre les présidents des deux pays. Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo s’est rendu à Rubavu, dans l’ouest du Rwanda où il a rencontré son homologue Paul Kagamé. Accompagnés de délégations ministérielles importantes, les deux hommes ont égrainé un chapelet relatif à leur coopération. 


"Notre vœu est de voir nos peuples vivre en paix..." (Paul Kagamé)


Point pour le moins important, celui de la sécurité. A ce propos, “les deux parties se sont félicitées des progrès réalisés dans les efforts visant à l‘éradication des forces négatives, et ont également souligné l’importance de la mise en place d’un mécanisme étroit d‘échange de renseignements”, détaille un communiqué de presse conjoint. En effet, la présence dans l’est de la RDC de la rébellion des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) – groupe hostile au régime Kagamé – a longtemps fait régner un climat délétère entre Kinshasa et Kigali. Une rébellion que le gouvernement rwandais accuse son voisin congolais de soutenir. De son côté, Kinshasa n’a pas digéré l’ingérence du Rwanda lors des deux guerres du Congo (1996-1997 et 1998-2003), où il avait ouvertement soutenu des milices. 

Outre ce volet sécuritaire, les deux homologues ont échangé sur le commerce transfontalier et de l‘énergie, notamment “dans l’exploitation du gaz méthane dans le lac Kivu”. “L’intensification des relations diplomatiques” fait également partie des promesses approuvées par les présidents Kabila et Kagamé.
Néanmoins, aucune brèche sur les affaires politiques congolaises n’a été ouverte à Rubavu, tient à préciser un membre de la délégation congolaise, alors que des voix s’interrogent sur les récentes visites du président Kabila aux présidents ougandais Yoweri Museveni (la semaine dernière) et congolais Denis Sassou Nguesso (fin juin). 

Pour rappel, Joseph Kabila – qui termine ses deux mandats constitutionnels en décembre – est sous pression de ses opposants politiques qui l’accusent de vouloir se maintenir au pouvoir en repoussant l’organisation de la présidentielle censée se tenir en décembre 2016.

Avec AfricaNews

Le musicien congolais Francois Matumona, alias Le Général Defao, est détenu dans un hôtel de Mombasa pour n’avoir pas payé une facture de moins de 200 USD.


Le musicien a été arrêté samedi pour avoir omis de payer la facture pour la nourriture et son séjour dans un Hôtel à Nairobi au Kenya. Il est depuis détenu à Rickseaside Villas à Nyali, toujours dans cet hôtel de banlieu chic de Nairobi.

Il a déclaré aux journalistes qu’un club à Mombasa a refusé de régler la facture.Il a dit qu’il est arrivé à l’hôtel le 28 Juillet et a quitté le samedi dernier. Le musicien a déclaré que les responsables de la boîte de nuit lui ont « demandé de rester pour un autre concert le 3 Août. Toutefois, ce concert improvisé n’a pas eu lieu ».

La facture pour son séjour entre du 28 Juillet et le 1er Août a déjà réglée mais les responsables de la boîte de nuit n’ont pas payé pour les quatre jours supplémentaires. 

Direct CD



Intégrer la troupe de danseuses de Koffi Olomidé a longtemps fait rêver les jeunes filles des quartiers populaires de Kinshasa. Et cela relevait du privilège que d’être choisie par le « patron ». Qu’importe si une taquinerie en vogue dans cette mégapole de plus de dix millions d’habitants voulait qu’une dame vêtue de façon sexy soit « habillée comme une danseuse de Koffi ». Car le roi de la rumba congolaise fait partie de ces légendes contemporaines africaines qui a vendu des millions d’albums, adulé par son public et courtisé par des chefs d’Etat de la région. Son visage rond et rieur, ses costumes élégants ou extravagants, ses chansons romantiques ou vulgaires et ses pas de danse ont fait de lui une icône du continent.

 

Interdit de séjour en France

Mais au-delà de sa voix douce, ses fans ont redécouvert une violence brute. Vendredi 22 juillet, Koffi Olomidé vient d’arriver à l’aéroport de Nairobi avec sa troupe lorsqu’il porte un coup de pied à l’une de ses danseuses. « Quelques secondes d’égarement », s’est justifié l’artiste dans un message d’excuse.

Mais la scène, filmée, a irrigué les réseaux sociaux. Arrêtée par les autorités kényanes, la vedette congolaise est expulsée et voit son concert prévu à Lusaka annulé. De retour à Kinshasa, il est hué à son arrivée, est placé en détention le 26 juillet puis libéré sous caution quatre jours plus tard. « J’ai subi, j’ai compris », écrit-il sur sa page Facebook dans la foulée. Depuis, il poste des « selfies », entourés de sa famille et de Fally Ipupa, autre grand nom de la musique congolaise qui a fait ses classes dans le groupe de Koffi Olomidé, Quartier Latin.

Pourtant, Koffi Olomidé n’en est pas à sa première frasque. Celui qui a été le premier chanteur africain à faire salle comble à Bercy en 2000 est désormais interdit de séjour en France.

Antoine Christophe Agbepa Mumba, de son vrai nom, reste visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice française en 2009 et renouvelé en 2012. « L’instruction est encore ouverte, la procédure n’a pas été clôturée et l’enquête se poursuit », indique-t-on au tribunal de grande instance de Nanterre.

La star franco congolaise, née il y a soixante ans à Kisangani, la grande ville du nord du pays, est poursuivie en France pour « viol sur mineure de quinze ans », « séquestration », « aide à l’entrée et au séjour d’une étrangère en France », « conditions de travail ou d’hébergement contraires à la dignité humaine ».

Les faits se sont déroulés entre 2002 et 2006 sur des danseuses parfois mineures et aux parcours de vie perturbés par la perte de leurs parents dans la première guerre du Congo (1996-1997), la misère et la violence familiale. Après avoir été contrôlées sans papier à Lyon où elles se trouvaient pour un concert, trois d’entre elles se sont décidées à témoigner devant les juges, avec le soutien du Comité contre l’esclavage moderne.

« Viols » réguliers

Leurs récits parfois décousus décrivent un envers du décor sordide, dont le théâtre principal est une maison louée par l’artiste en banlieue parisienne, à Asnières (Hauts-de-Seine). Durant les tournées françaises, c’est là que sont hébergées les danseuses dont la plupart sont venues illégalement en France, munies de passeports d’autres individus fournis, disent-elles, par Koffi Olomidé. Un détail frappe les enquêteurs : « les portes et surtout les fenêtres étaient munies de verrous de nature à les empêcher de quitter les lieux », lit-on dans le dossier judiciaire que Le Monde Afrique a pu consulter.
Une danseuse y relate son quotidien lors des tournées françaises de Koffi Olomidé :

« Dès que le concert était terminé, on devait rentrer à la maison, à Asnières. On était gardées par trois vigiles. On était quatre dans la même chambre, on n’avait pas le droit de sortir sans autorisation. Je ne pouvais pas téléphoner, même à ma mère. On était payé 100 euros pour un concert de minuit à six heures de matin. On était forcées de coucher avec lui : il appelait un vigile pour qu’il amène une danseuse à l’Etap Hôtel ».

Puis elle décrit la brutalité sexuelle de l’un des pères de la rumba congolaise également redouté pour ses pratiques mystiques : « il fait de la magie, des trucs bizarres, il nous soufflait sur le corps ».

Lorsque ce n’était pas à l’hôtel, les « viols » se déroulaient parfois dans le studio d’enregistrement ou dans les toilettes d’un supermarché d’Asnières, se souvient une autre danseuse âgée de quatorze ans à l’époque des faits.

« Il m’a demandé de l’accompagner faire des courses. (…) Il m’a demandé de déposer le caddie, que j’aille aux toilettes et que je ne ferme pas la porte. Après, il est venu. (…) Il m’a dit que je me tourne et a fait rentrer son truc. (…) J’avais mal. Il m’a dit “ne crie pas” parce qu’il y avait des gens à côté ».

Celles qui se refusaient à lui étaient renvoyées. Souriantes et avenantes sur scène, les danseuses étaient en fait « humiliées », « salies », régulièrement « violées » par celui qui n’a pas hésité à se présenter comme un défenseur du droit des femmes. Lorsqu’elles tombaient enceintes, Koffi Olomidé les contraignait à avaler des « cachets blancs », raconte l’une d’entre elles. Ce qui provoquait des fausses couches. Parfois, la situation médicale empirait. Et il était contraint de les emmener à l’hôpital où elles étaient admises sous l’identité d’Aliane Olomidé, son épouse.


Le roi de la rumba reste populaire

Ces danseuses ont aussi vécu enfermées dans la maison à Kinshasa de la mère du chanteur, dans le quartier résidentiel de Ma Campagne. Là encore, elles vivaient sous la surveillance permanente de vigiles, terrorisées et à la merci du « boss ». À côté de cette maison-prison, il y a un hôtel au nom de crustacé où les vigiles amenaient des danseuses contraintes d’assouvir les pulsions de la star qui les y attendait, entièrement nue. Les viols étaient réguliers et brutaux, selon les témoignages consultés par Le Monde Afrique.
La plupart d’entre elles adulaient pourtant Koffi Olomidé. Pouvoir danser dans sa troupe, l’accompagner dans ses tournées à l’étranger, était un conte de fée pour des Kinoises belles, talentueuses et désargentées.

Lire aussi : A Abidjan, l’arrestation de Koffi Olomidé ravive un mauvais souvenir
L’artiste franco congolais a été mis en examen et ne peut plus fouler le sol français où il serait immédiatement incarcéré. Sa défense met en avant des failles de l’enquête. « Le dossier judiciaire est très bizarre, avec l’une des plaignantes qui a menti sur son âge, s’étant présentée comme mineure, ce qui s’est révélé faux, pointe Me Emmanuel Marsigny, l’avocat parisien de Koffi Olomidé. Le dossier ne repose que sur des accusations qui ont permis aux accusatrices de rester sur le territoire français où elles étaient entrées illégalement ».

Or cet épisode judiciaire n’a pas égratigné la popularité de Koffi Olomidé, même s’il a également été condamné à trois mois de prison avec sursis à Kinshasa pour avoir violemment frappé son producteur en 2012. Pour le coup de pied de Nairobi, il est poursuivi par la justice congolaise. Mais la danseuse violentée n’a pas souhaité porter plainte. Il reste dangereux de s’attaquer au roi de la rumba moderne, porté au pinacle par la rue comme par le gouvernement congolais qui l’a décoré en décembre 2015 de la médaille du mérite des arts, des sciences et des lettres.

 Avec LeMonde


Photo: A droite casquette à la tête: le chanteur Koffi Olomide et ses avocats avant le verdict de son procès le 16/08/2012 au tribunal de paix de la Gombe à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Après son audition, mardi 26 juillet au Parquet de grande instance de Gombe, le chanteur congolais Koffi Olomide est placé sous mandat d’arrêt provisoire à la prison centrale de Makala.


Le Parquet le poursuit pour coups et blessures volontaires administrés en public à l’une de ses danseuses. Les faits ont eu lieu vendredi dernier à Nairobi, au Kenya, d’où l’artiste musicien congolais a été expulsé suite à cet acte.

Au sortir de l’audition, Me Tony Mwaba Kazadi, l’un des avocats de Koffi Olomide indique que l’instruction se poursuit.

« L’instruction va continuer mais avec Koffi en privation de liberté. On l’achemine [à la prison centrale de Makala]. Pour la loi, c’est 5 jours et après on verra », a expliqué Me Tony Mwaba Kazadi.
Selon l’avocat de Koffi Olomide, le fait reproché à Koffi Olomide a déjà été classé sans suite.

« Ici on le poursuit alors qu’il n’y a ni plaignant ni dénonciation d’une autorité judiciaire de Nairobi », a déploré Me Tony mwaba Kazadi.

Des sources judiciaires renseignent qu’il y a plusieurs plaignants notamment le ministère kenyan du Genre et l’Etat congolais à travers les ministères provincial et central du Genre.
Me Tony Mwaba se veut prudent et ne confirme pas ces faits.

« On a entendu qu’elle est [Mme Mabunda, conseillère du chef de l’Etat en matière des violences faites à la femme] derrière le dossier mais nous on ne l’a pas vu. Je suis avocat je dois éviter des affirmations », a-t-il indiqué.

Radio Okapi


Koffi Olomidé, l’international artiste musicien congolais, après une pléthores de scandales en Europe et en Afrique, a été arrêté ce matin à son domicile par la police de son pays, sur ordre du Procureur. Jusque là, Mopao échappait aux mailles de la police et de la justice internationales.

 

Koffi Olomidé en route pour la prison?

Koffi Olomidé traverse une période de déséquilibre en ce moment. De scandale en scandale, il a rempli sa coupe de colère amenant les autorités judiciaires de son pays à ordonner son arrestation immédiate ce mardi 26 juillet 2016, à son domicile, en RDC.
On pourrait titrer « fin de cavale » pour ce brillant artiste musicien et chanteur congolais, qui animé les soirées chaudes et bien remontées des mélomanes du monde entier. Mais, quand le succès vous monte à la tête et que la maîtrise de soi fout le camp dans votre constitution biologique et psychologique, ce n’est plus que l’animalité qui s’installe avec son corollaire d’instincts grégaires qui ont fait faire à Mopao ce qu’il a fait récemment à l’aéroport de Nairobi au Kenya.

Après le scandale de Nairobi, où l’on voit dans une vidéo, la star congolaise de la rumba, donner un violent coup de pied à l’une de ses danseuses devant les caméras de télévision, la police congolaise a procédé ce matin, à l’arrestation de Koffi Olomidé, sur ordre du procureur de la République. La violence du geste de Koffi avait entrainé les condamnations dans le monde entier. La star avait vu ses concerts annulés au Kenya et en Zambie. De retour dans son pays, Koffi avait présenté ses excuses à tous ses fans et à toutes les femmes. Visiblement, la longue et lente descente aux enfers de Koffi n’est qu’au début.
Espérons que cette fin de cavale faite de scandales ne sera pas aussi une fin de carrière…

Afrique sur 7

 

Photo: L'ancien otage Floribert Kambale Safari pose devant sa maison à Kayna, en République démocratique du Congo, le 15 juillet 2016 - afp.com/Eduardo Soteras




Kayna (RD Congo) - Floribert Kambale Safari a troqué sa condition d'otage pour un nouvel asservissement. Enlevé pendant trois jours par des bandits dans l'Est de la République démocratique du Congo, il devra désormais consacrer pendant huit ans l'intégralité de son maigre revenu au remboursement de la rançon ayant permis de le libérer. 

Paysan, M. Safari reçoit l'AFP devant sa maison en torchis coiffée d'un toit en tôle rouillée à Kayna, dans la verdure des collines du Nord-Kivu. 
Né en 1954, ce petit homme au sourire triste et à la barbe poivre et sel raconte avoir été enlevé de nuit, début mai, par trois hommes armés et cagoulés dans le cabanon de son champ. 
Les ravisseurs exigent d'abord 1.500 dollars pour sa libération. Ils finiront par accepter les 500 dollars péniblement récoltés par sa famille à coup d'emprunts à droite, à gauche. 
Sa mésaventure est loin d'être isolée : depuis plus d'un an, la région est frappée par une vague d'enlèvements. 
Paysans, chauffeurs, employés d'ONG, imams, prêtres catholiques, agents de l'état... Les rapts se comptent par dizaines et se dénouent presque toujours après versement d'une rançon, l'intervention des forces de l'ordre étant extrêmement rare. 
L'insécurité -- sur fond de pauvreté généralisée -- est telle dans cette zone aux confins des territoires de Lubero, Rutshuru et Walikale, que certaines oeuvres caritatives comme la Croix-Rouge internationale ont suspendu leurs opérations pendant plusieurs mois alors que les besoins ne manquent pas. 
Plusieurs milices comme les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ou des groupes d'autodéfense qui leur sont opposés sont actives dans la région et pourraient être impliquées dans ces crimes, de même qu'un ou plusieurs réseaux de bandits. 

- 15.000 dollars -

Interrogé par l'AFP à Goma, la capitale provinciale, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, confesse une certaine impuissance. 
"Nous sommes en train d'assister à un nouveau fléau (...) c'est un nouveau business", dit-il. "On est en train de réfléchir sur le mécanisme pour mettre fin à ça.
À Kayna, comme dans la majeure partie du Congo, il n'y a ni eau courante, ni électricité, pratiquement pas de rues bitumées, et les seuls bâtiments en dur, fort décrépis, semblent dater de la colonisation belge (avant 1960). 
Depuis sa libération le 13 mai, M. Safari n'ose plus retourner dans sa bananeraie par crainte d'être enlevé de nouveau par les mêmes ravisseurs. 
Pour tout revenu, il dit gagner chaque mois 5.000 francs congolais (environ cinq dollars) que lui rapporte la vente d'un bidon de "kasiksi" (alcool de banane) et sur lesquels aucune économie n'est possible. 
"Je ne sais pas comment je vais faire pour rembourser", dit-il, "ici, on souffre ; si j'avais les moyens, j'irais vivre ailleurs". 
Déménager, c'est ce qu'a fait Isaac Kavusa Vukole après avoir été pris en otage. Selon son témoignage, ce commerçant de Kayna qui approche la quarantaine a été enlevé en septembre 2015 à son domicile par des hommes armés et cagoulés qui l'ont conduit en forêt. 
Deux jours durant, ses ravisseurs font pression sur sa famille en menaçant de le tuer ou en le fouettant pendant qu'il supplie ses proches de réunir les 15.000 dollars qu'ils exigent. La famille arrivera finalement à réunir 4.500 dollars, somme qui sera jugée suffisante pour le relâcher. 

- Convoi armé -

Plus prospère que M. Safari, M. Kavusa dit avoir remboursé en un mois les 3.000 dollars empruntés pour sa rançon. Mais au prix de la vente des trois quarts de son stock, et il doit maintenant payer un loyer pour son nouveau logement. 
En voyage, "je vis en clandestinité. Le soir, je fais tout pour ne pas être visible", dit M. Kavusa, contraint de revenir régulièrement à Kayna et dans ses environs pour vérifier la bonne marche de ses boutiques. 
Entre Kanyabayonga et Kiwanja, plus au sud, ce sont les véhicules circulant sur la piste (principal axe routier nord-sud de la province) qui ont longtemps été visés. 
Depuis quelques mois, à la demande de M. Paluku, les voitures peuvent circuler en convoi escorté par un petit nombre de soldats, à raison de deux départs par jour dans les deux sens. 
Conducteur de camion-benne, José Byamungu Muderwa, dit avoir été un jour obligé d'arrêter son véhicule par des hommes armés ayant emmené avec eux 17 personnes. 
Plusieurs voyageurs faisant route sous la protection des soldats estiment que celle-ci, pour bienvenue qu'elle soit, est un pis-aller . 
Pour Jeannot Kisiba, comptable trentenaire, les autorités feraient mieux "de mettre fin au problème de l'insécurité" qui gangrène la province depuis plus de vingt ans. 

L'Express

A lire aussi

[random][hot]

MKRdezign

{facebook#https://www.facebook.com/Nzeng-Le-Mag-100724183679712} {twitter#http://twitter.com} {google-plus#http://google-plus.com} {pinterest#http://pinterest.com} {youtube#http://youtube.com} {instagram#http://instagram.com}

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *

Fourni par Blogger.
Javascript DisablePlease Enable Javascript To See All Widget