Il n’a pas été sélectionné lors des derniers matchs des Lions 
Indomptables. Et il aimerait retrouver la tanière avec comme objectif de
 participer au prochain mondial. Et si, mis à part les Fake News, aucun 
joueur camerounais n’a osé commenté l’incartade de Samuel Eto’o dans les
 vestiaires après le match contre le Burundi. Mais Bahoken oui. Il 
estime que Samuel Eto’o “ veut élever le Cameroun“. 
Pour l’ancien attaquant du SCO Angers,” je reste assez admiratif 
de ce genre de personne parce que, dans tout ce qu’il dit, il veut que 
le Cameroun évolue, que les joueurs élèvent le niveau. C’est bien, ça 
met un coup de pression, ça remet de la concurrence pour les choix du 
coach (Rigobert Song) et cela va pousser l’équipe à rester compétitive”.
Il ne s’est toujours pas trouvé un plan de chute pour la saison 
prochaine.  Et cela préoccupe l’international camerounais surtout qu’il 
espère prendre part à la Coupe du Monde.
      
  
 
Samuel Eto’o veut élever le Cameroun
La situation ne réjouit pas le concerné. Interrogé par nos collègues de lequipe.fr, il estime que sa situation “est
 un petit peu compliqué dans le sens où, le 30 juin, je serai 
complètement libre. Je reçois quand même quelques ”trucs” concrets, mais
 c’est vrai que c’est la première fois que ça m’arrive. Ce n’est pas 
très confortable mais je reste quand même concentré, je travaille, en 
sachant que le mercato va être long“.
Mais il voulait se sortir de ce club et le reconnait : “C’est une
 situation voulue, je ne voulais pas prolonger à Angers. Je pense qu’au 
bout de quatre ans, j’avais un peu fait le tour. Après, je m’attendais à
 réaliser une meilleure saison en termes de statistiques (3 buts, 
1 passe décisive) et de temps de jeu (1 094 minutes, soit environ 500 de
 moins que la saison précédente). Malheureusement, cela n’a pas été le 
cas. Donc je suis un peu là où je voulais être, mais pas avec les 
statistiques.“
Il a connu une saison des plus compliquées et explique les raisons : “Le
 temps de jeu a été moindre que les années précédentes. Le style de jeu,
 aussi, me correspondait moins. Sous Stéphane Moulin, c’était un jeu 
plus direct. Là, c’était un jeu où on gardait plus le ballon. Parfois, 
avec Sofiane (Boufal)et Angelo (Fulgini) devant, il y avait peu de 
relations. Quand il y a peu de relations, les joueurs qui entrent sont 
moins en confiance, tu n’es pas forcément bon. 
Et malheureusement, tu joues moins. Cela a été une année 
compliquée mais, en fin de saison, j’ai joué quasiment tous les matches,
 je me suis mieux exprimé. Ma saison est allée crescendo… Cela a été 
encore plus compliqué pour Mathias qui n’a quasiment pas joué les 
premiers mois. On a sensiblement les mêmes conclusions sur notre saison 
lui et moi. Après, c’est le coach (Gérald Baticle) qui décide. Le 
maintien a été obtenu (Angers a terminé 14e), c’est tout ce qu’on va 
retenir“.
 
Bahoken attend des pistes concrètes
Et pour la manière dont fonctionne son mercato, il est très clair. “Il
 y a des intérêts mais il n’y a rien de concret. La Chine, j’ai dit que 
ce n’était pas quelque chose qui m’intéressait à l’instant T car 
j’aimerais rester en Europe. Question de préparer au mieux la 
Coupe du monde. Et le Qatar, j’ai demandé à mon agent de leur dire 
cordialement que, pour l’instant, je n’étais pas intéressé. En Ligue 1 ?
 Il y a des marques d’intérêt, je suis sur des short-lists, mais il n’y a
 aucun contact“.
Il veut absolument aller au mondial. Et pour cela, il pense que “pour
 postuler, il faudrait que j’arrive à trouver un challenge dans un 
Championnat compétitif. J’aimerais absolument être fixé vite pour faire 
la préparation avec les autres, être là dès le début. Après, le mercato 
débute à peine, on voit qu’il n’y a pas beaucoup de mouvements. 
Je n’en ai pas parlé avec d’autres joueurs. Mais quand 
on regarde la situation, la saison dernière, de Valère Germain qui a 
repris tard avec Montpellier, ou celle de Nicolas De Préville qui a 
repris tard aussi avec Metz, je me dis qu’il y a deux écoles : soit 
vraiment attendre, en se préparant bien, et en arrivant tard dans le 
club où on veut aller, soit aller dans un club où on ne voulait pas 
forcément aller dans un premier temps, pour reprendre vite. Donc je suis
 un peu tiraillé, en me disant que j’aimerais bien prendre mon temps, 
mais pas trop non plus. Reprendre tard avec un groupe déjà constitué, 
c’est faisable, mais ça reste compliqué“.
 
(c) Camfoot