Déjà opposés à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) dans l’affaire dont le verdict va être rendu le 30 juin, Balla Ongolo et compagnie ont à nouveau saisi le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Cette fois, les membres de la faction radicale de l’Assemblée
générale de la Fécafoot version 2009 s’attaquent au mandat de Samuel
Eto’o. Suite à la condamnation du président de la Fécafoot à 22 mois de
prison pour des faits reconnus de fraude fiscale, le Conseil de ces
derniers a introduit mardi, une requête auprès du TAS. S’appuyant sur
l’article 36 des statuts de l’instance faîtière du football, ceux-ci
concluent que Samuel Eto’o « n’est plus éligible à la présidence de la
Fécafoot ».
L’article 36 des statuts de la Fécafoot dispose en effet que : tout candidat au poste de membre du Comité Exécutif de la Fécafoot doit remplir les conditions d’éligibilité ci-dessous :
- a) être citoyen camerounais jouissant de ses droits civiques ;
- b) être âgé de 21 ans au moins et 70 ans au plus ;
- c) n’avoir pas été condamné à une peine définitive privative de liberté sans sursis supérieure à trois (03) mois ;
- d) n’avoir pas été condamné à une peine définitive privative de liberté assortie de sursis simple ou avec probation supérieure à six (06) mois.
La requête transmise à Me Delphine Deschenaux-Rochat, conseillère au TAS, qui a accusé réception de la correspondance, s’appuie notamment sur le point c dudit article. Le président de la Fédération camerounaise de football a en effet plaidé coupable de fraude fiscale et conclu un accord avec le parquet espagnol afin d’éviter d’effectuer une peine de prison. Selon les termes de cet accord communiqués par des médias espagnols, Eto’o, qui évoluait au moment des faits au FC Barcelone, a été condamné à une amende et à 22 mois de prison. Aucune mention de « prison avec sursis », n’ayant été faite…
(c) Camfoot
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