La seule pomme de discorde pour le moment entre les deux parties serait les modalités de ce recomptage.
Le contentieux électoral au Gabon pourrait connaitre une nouvelle tournure. Plus heureuse. En effet, le camp Ali Bongo, président réélu selon la CENAP (Commission Electorale Nationale Autonome et Paritaire), et Jean Ping l’opposant malheureux selon la même instance, ont évolué sur leur position. Les deux parties seraient favorables au recomptage des voix tel que préconisé par a France.
«Les avocats d'Ali Bongo et Jean Ping sont d'accord pour recompter des voix de l'élection présidentielle du 27 août», rapporte l’AFP. «On est d'accord pour le recomptage, mais dans les 2.579 bureaux de vote (dans tout le pays). Il faut éviter de faire de la discrimination entre le Haut-Ogooué et les huit autres provinces», a indiqué à l'AFP l'avocat d'Ali Bongo.
Seul bémol, les deux parties n’arrivent pas à s'entendre sur les modalités. «Nous voulons la confrontation des procès-verbaux alors qu'ils ne veulent travailler que sur les procès-verbaux de la Commission électorale», précise à l'AFP un porte-parole de l'équipe de campagne de Jean Ping, Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi. Face à cette sollicitation, l’on rétorque dans le camp d’Ali Bongo que la loi dit que le recomptage se fait sur la base des procès-verbaux de l'administration, c'est-à-dire de la Commission électorale.
La Cour constitutionnelle poursuit ses travaux à Libreville. La présidente de la Cour, Marie-Madeleine Mborantsuo, et les autres juges, disposent d'un délai de quinze jours jusqu'à vendredi pour trancher, alors que des rumeurs évoquent un report de leur décision, apprend-on.
CIN
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