Si l’Académie de l’Aviation civile de Soroti, créé il y a 43 ans, ne recevait que des hommes jusqu‘à une certaine époque, la donne est en passe de changer.
Aujourd’hui en effet, le nombre des étudiantes inscrites aux cours de pilotage est en nette augmentation.
“Pendant longtemps, seuls les hommes s’inscrivaient aux cours de pilotage d’avion. Les femmes étaient considérées comme incapables d’exercer la profession de pilote. Mais aujourd’hui, nous avons des femmes qui pilotent des avions. Mais avant l’augmentation de leur nombre, nous avions l’habitude de n’avoir aucune femme. Ensuite il ya eu deux femmes, et aujourd’hui 10 sont inscrites à l’académie de l’aviation civile sur 70 étudiants. Les gens se rendent maintenant compte que les femmes peuvent piloter les avions.”, a déclaré Chris Sentabile, formateur à l’Académie de l’aviation civile de l’Afrique de l’Est.
Parmi ces étudiantes se trouve Angela Amiro. Elle a déjà à son actif 50 heures de vol. Le nombre requis pour l’obtention de la licence de pilote professionnel est fixé à 200 heures. L’intéressée est déterminée à arriver au bout de sa formation.
‘‘Le domaine de l’aviation est un peu différent des autres. Il n'y a pas beaucoup d’avantages. Vous devez avoir les mêmes qualités qu’un homme. Vous comprenez ? Vous devez être efficace en physique, en mathématiques, vous devez être en bonne santé, en forme. Il n’y a pas de faveurs liées au fait que vous êtes une femme. Nous avons les mêmes obligations que les hommes. Ce qu’un homme fait, vous devez être capable de le faire.’‘, Angela Amiro élève pilote à l’Académie de l’aviation civile de l’Afrique de l’Est.
À l’image de leurs collègues masculins, les étudiantes doivent aussi payer les frais de scolarité qui s‘élèvent à 18 mille dollars. Alors que les étrangers versent le double de cette somme.
L’argent semble cependant ne pas être un frein pour des étudiantes qui ne visent qu’un but : finir leur formation, pour enfin voir leur rêve de piloter d’avion se transformer en réalité.
Avec l’expansion du secteur, le personnel qualifié semble de plus en plus recherché. Demain, ces femmes seront donc peut-être aux commandes d’avions à travers le monde.
Avec Media Congo
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