Placée sous le haut patronage du président Paul Biya, la
Conférence économique internationale de deux jours qui s’ouvre le mardi
17 mai 2016 à Yaoundé est un rendez-vous inédit entre investisseurs et
acteurs opérationnels et une importante opportunité d’affaires et
d’investissements à multiplier.
Sous le thème « Investir au Cameroun, terre d’attractivités», la
Conférence économique internationale qui va se dérouler du mardi 17 mai
2016 au mercredi 18 mai 2016 à Yaoundé est un rendez-vous inédit et
exceptionnel. Ce cadre de réflexions, d’échanges et de partages
d’expériences entre universitaires, industriels, décideurs et
financiers rassemblera au Palais des Congrès de Yaoundé et à l’hôtel
Hilton de Yaoundé des participants de renom venus du monde politique,
des milieux diplomatiques , des milieux d’affaires et de la haute
finance internationale. Des investisseurs et des acteurs opérationnels
devront aussi débattre des projets prioritaires au cours de cette
importante opportunité d’affaires et d’investissements à multiplier.
Une plaque tournante de diplomatie économique
Les
enjeux de ce cette économique internationale de Yaoundé sont au moins
de trois ordres. Ils sont diplomatiques, financiers, économiques et
commerciaux. Sur le plan diplomatique, la Conférence économique
internationale veut faire de Yaoundé une plaque tournante de diplomatie
économique. Parmi les plus de 500 participants annoncés à cette
conférence économique internationale figurent des intellectuels
camerounais, africains et étrangers ; d’actuels et d’anciens
représentants des institutions de développement en Afrique et dans le
monde. Ainsi que des investisseurs, des grands chefs d’entreprises
nationales et internationales et des financiers. L’ancien président de
la banque africaine de développement (Bad) Donald Kaberuka sera par
exemple de la partie.
Divers responsables de la Communauté
économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), du Fonds
monétaire international (Fmi), de la Banque mondiale (Bm), de
l’Organisation mondiale du commerce (Omc), de la Banque des Etats de
l’Afrique centrale (Beac) seront aussi présents à cette rencontre où les
échanges et le partage d’expérience, à travers des tables rondes et
des ateliers, seront forts utiles pour prendre des mesures décisives
pour le développement du Cameroun. Sur le plan financier, la
Conférence économique internationale veut faire de Yaoundé un carrefour
des affaires. Un rendez-vous qui peut avoir une périodicité bien
déterminée.
Susciter l’attractivité financière du pays
Le
poumon économique et grenier de l’Afrique centrale a, là, l’occasion
d’évaluer et d’améliorer son climat des affaires et les conditions
d’investissement au Cameroun. Pays le plus peuplé de la zone Cemac, le
Cameroun peut susciter l’attractivité financière du pays en
présentant des acquis à consolider dans le secteur des activités liées à
la banque, à la monnaie et aux finances.
Cette grande
conférence est aussi une occasion de procéder à des échanges en vue de
mobiliser des fonds pour des grands projets de développement. Il s’agit
par ailleurs de passer aux cribles les piliers de la vision du Cameroun
qui aspire qui aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2035.
Des experts des pays émergents font partie des invités de cette
conférence économique.
Sur les plans économiques et commerciaux,
la Conférence économique internationale veut faire de Yaoundé une
destination et un bon risque pour les investisseurs étrangers. C’est un
cadre approprié pour réfléchir sur les moyens rendre l’économie du
pays compétitive et envisager sérieusement la diversification de
l’économie du Cameroun. Il s’agit aussi de créer un environnement
propice à la conclusion d’accords et de partenariats entre des
entreprises nationales et étrangères.
Le Cameroun a renforcé sa
coopération économique et commerciale avec le Nigeria en signant
récemment à Abuja un accord sur le commerce lors de la visite d’Etat
effectuée par Paul Biya à Abuja les 3 et 4 mai 2016. Le Cameroun peut
booster son économie et son commerce avec dans son voisinage un vaste
marché potentiel de 300 millions de consommateurs lorsqu’ on prend en
considération la République démocratique du Congo et le soudan.
Camer.be
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