C’est une correspondance adressée au président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui date du 27 mai 2022 qui donne cette information.
« Depuis le retrait des compétences à la Ligue professionnelle de football du Cameroun en quatre saisons sportives, deux entités ont été successivement mise sur pied pour la gestion du football professionnelle au sein de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) en l’occurrence le CTT et le CTFP. A chaque fois, l’organisation des championnats par ces deux structures a été perturbée par des guerres claniques entre des personnes peux soucieuses du football professionnel« , écrivent les présidents des clubs d’élites dans une correspondance à Samuel Eto’o.
Les présidents des clubs dénoncent la cacophonie qu’il y a actuellement au sein du Comité transitoire du football professionnel dans notre pays « deux secrétaires généraux, dont les actes sont susceptibles de discréditer fortement les résultats de nos championnats », déplorent-ils. Pour mettre fin à cette situation, ceux-ci proposent deux types de solutions.
Général Pierre Semengue
Notamment, de mettre sur pied, une ligue professionnelle à partir d’une élection transparente, mais aussi d’élaborer les textes organiques de cette ligue en collaboration avec les clubs. Pour eux, cette nouvelle ligue doit être viable avant tout enregistrement des clubs pour la saison sportive 2022-2023. Une sortie saluée par plusieurs analystes du football camerounais.
« Pour une des rares fois je suis presque du même avis qu’eux. J’ai bien dit presque… Sauf que, pour ceux qui s’en souviennent bien, ils sont ceux-là même qui ont tout fait pour mettre de côté leur président d’alors: le Général Pierre Semengue Président de la défunte LFPC. Qu’ils prennent leur mal en patience, le CTT comme le CTFP ne sont que des organes de transition. Après, une structure permanente pour la gestion de notre football professionnel sera mise sur pied et conforme à leur desiderata. Ils auront un président issu d’élections transparentes et espérons-le, qui saura, selon leur convenance, diriger cette structure de sorte qu’ils ne nous offrent plus le type de spectacle qu’ils nous servent depuis plus d’une décennie », commente l’analyste Georges Rim.
(c) Actu Cameroon
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