Un mois après le coup d'Etat manqué attribué par le président turc Erdogan à Fethullah Gülen, le prédicateur turc en exil réclame dans une tribune publiée dans Le Monde une « enquête internationale » sur les événements du 15 juillet.
Installé aux Etats-Unis depuis 1999 et alors que les autorités turques réclament avec insistance son extradition après la tentative de putsch qui a fait 273 morts et 2 000 blessés, Fethullah Gülen a décidé de prendre la plume. Dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde, il qualifie de « diffamation » la thèse selon laquelle il aurait été en mesure de « pousser l’armée à mener un putsch » à 10 000 kilomètres de distance.
Le prédicateur réclame la création d’une commission internationale pour mener des investigations indépendantes sur le coup d’Etat manqué, qu’il décrit comme « le pire acte terroriste » perpétré sur le sol turc. « Si le dixième des accusations dirigées contre moi sont établies, écrit-il, je m’engage à retourner en Turquie et à subir la peine la plus lourde ».
Car Fethullah Gülen assure s’être opposé toute sa vie aux interventions militaires. Il qualifie de « félons » et d’« individus qui ont trahi son idéal » tous les militaires sympathisants de son mouvement Hizmet qui auraient rejoint les putschistes. Il s’en prend aussi violemment au pouvoir turc, l’accusant de mener « une chasse aux sorcières destinée à renforcer le régime ».
RFI
Le prédicateur réclame la création d’une commission internationale pour mener des investigations indépendantes sur le coup d’Etat manqué, qu’il décrit comme « le pire acte terroriste » perpétré sur le sol turc. « Si le dixième des accusations dirigées contre moi sont établies, écrit-il, je m’engage à retourner en Turquie et à subir la peine la plus lourde ».
Car Fethullah Gülen assure s’être opposé toute sa vie aux interventions militaires. Il qualifie de « félons » et d’« individus qui ont trahi son idéal » tous les militaires sympathisants de son mouvement Hizmet qui auraient rejoint les putschistes. Il s’en prend aussi violemment au pouvoir turc, l’accusant de mener « une chasse aux sorcières destinée à renforcer le régime ».
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