Dimanche, l'opposant s'est proclamé "élu" devant la presse et ses partisans à Libreville. Le président sortant s’est dit vainqueur dans cinq des neuf provinces du pays. Les résultats sont attendus au plus tard mardi.
À peine les bureaux de vote étaient-ils fermés après un scrutin
qui s'est déroulé sans incident, qu'Ali Bongo et Jean Ping, les
deux candidats favoris à l'élection présidentielle,
ont revendiqué chacun avoir été élu président de la République du
Gabon. Alors que les opérations de dépouillement se poursuivent, Alain
Claude Bilie By Nzé, le porte-parole d'Ali Bongo - bien que n'indiquant
aucun chiffre - donne vainqueur le président candidat:
"Nous sommes, au vu des informations qui nous parviennent, en mesure d'affirmer que notre candidat Ali Bongo Ondimba emporte la victoire dans notre pays. Nous sommes donc déjà en route pour un second mandat."
Devant des centaines de partisans et la presse invitée à l'occasion, Jean Ping a quant à lui fait une déclaration solennelle aux allures présidentielles: "Il n'y aura aucune chasse aux sorcières. Je serai le président de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais."
Accrédité pour cette élection présidentielle, le Haut Conseil des Acteurs Non Etatiques du Gabon appelle au respect du vote. Nicaise Moulombi est le président du HCANEG: "À cette élection, pour la première fois, la transparence a joué. Il faut que cette transparence aille jusqu'au bout. Donc nous demandons à tous les candidats de se réserver de toutes déclarations et nous avons foi en nos institutions car elles seront devant l'histoire des générations actuelles et futures."
Dans un communiqué, le ministère de l'intérieur a invité les différentes parties à ne donner aucun résultat ou à ne s'aventurer à une quelconque déclaration de victoire. La Commission électorale autonome et permanente (Cénap) annonce que les résultats seront connus au plus tard mardi.
En France, ancienne puissance coloniale encore influente au Gabon, le Parti socialiste a prévenu dans un communiqué qu'il serait "d'une extrême vigilance" à l'heure des résultats. Le PS souligne qu'une "alternance serait signe de bonne santé démocratique et un exemple" étant donné que la famille Bongo gouverne le Gabon depuis un demi-siècle.
DW
"Nous sommes, au vu des informations qui nous parviennent, en mesure d'affirmer que notre candidat Ali Bongo Ondimba emporte la victoire dans notre pays. Nous sommes donc déjà en route pour un second mandat."
Devant des centaines de partisans et la presse invitée à l'occasion, Jean Ping a quant à lui fait une déclaration solennelle aux allures présidentielles: "Il n'y aura aucune chasse aux sorcières. Je serai le président de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais."
Appels à la transparence
Accrédité pour cette élection présidentielle, le Haut Conseil des Acteurs Non Etatiques du Gabon appelle au respect du vote. Nicaise Moulombi est le président du HCANEG: "À cette élection, pour la première fois, la transparence a joué. Il faut que cette transparence aille jusqu'au bout. Donc nous demandons à tous les candidats de se réserver de toutes déclarations et nous avons foi en nos institutions car elles seront devant l'histoire des générations actuelles et futures."
Dans un communiqué, le ministère de l'intérieur a invité les différentes parties à ne donner aucun résultat ou à ne s'aventurer à une quelconque déclaration de victoire. La Commission électorale autonome et permanente (Cénap) annonce que les résultats seront connus au plus tard mardi.
Le PS français pour l'alternance
En France, ancienne puissance coloniale encore influente au Gabon, le Parti socialiste a prévenu dans un communiqué qu'il serait "d'une extrême vigilance" à l'heure des résultats. Le PS souligne qu'une "alternance serait signe de bonne santé démocratique et un exemple" étant donné que la famille Bongo gouverne le Gabon depuis un demi-siècle.
DW
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