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La Copa America 2016, une édition si spéciale


La Copa America a 100 ans ! Pour célébrer cet anniversaire, la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) organise une édition spéciale. L’occasion de revenir sur les origines et les moments forts de la compétition.

Cet été, les passionné(e)s de football vont en avoir plein les yeux. Avec le championnat d’Europe des nations et la Copa America la même année (du jamais-vu), il y aura 83 matchs entre le 3 juin et le 10 juillet. Cette situation résulte de la décision de la CONMEBOL de fêter les cent ans de sa compétition phare. En effet, la Copa America a vu le jour en 1916, ce qui en fait la plus vieille épreuve continentale de football. À l’époque, seuls quatre pays participent : l’Argentine, le Brésil, le Chili et l’Uruguay. L’idée séduit et sous l’impulsion d’Hector Rivadavia Gomez, membre de la fédération uruguayenne de football, les quatre nations créent la confédération sud-américaine pour pérenniser l’événement. Dès l’année suivante, une deuxième édition est organisée.

La fréquence de la compétition a beaucoup changé en 100 ans. De 1916 à 1927, elle a lieu tous les ans. Puis, entre 1929 et 1935, il n’y a pas de tournoi en raison d’une brouille entre l’Uruguay et l’Argentine née de la finale de la coupe du Monde de football 1930 (défaits 4-2, les Argentins estimaient que leurs adversaires avaient instauré un climat malsain). Le championnat sud-américain se joue parfois tous les deux ans, d’autres fois tous les trois ans, voire quatre. Elle connaît une nouvelle interruption entre 1967 et 1975. Pour les fervents de logique, difficile de s'y retrouver.

Au total, il y a eu quarante-quatre éditions avant celle du centenaire en 2016. Retour en chiffres sur les moments forts de l’histoire de la Copa America.

0 : comme le nombre de buts inscrits lors de la première «finale» de l’histoire. Le 17 juillet 1916, l’Uruguay et l’Argentine s’affrontent à Buenos Aires. La rencontre est décisive, le tournoi se jouant sous forme de mini-championnat à quatre. La Celeste, vainqueur du Brésil et du Chili, n’a besoin que d’un point, ce qu’elle obtient à l’issue d’un match nul 0-0.

0 : en 2011, le Paraguay parvient en finale de la Copa America sans gagner le moindre match. Après une phase de poule conclue par trois partages de points, les coéquipiers de Roque Santa Cruz éliminent le Brésil en quart de finale et le Venezuela en demi-finale aux tirs au but. L’Albirroja s’inclinera contre l’Uruguay (3-0)

2 : en 1959, le CONMEBOL a organisé deux tournois, le premier en mars (remporté par l’Argentine chez elle), le second en décembre (gagné par l’Uruguay en Équateur). Le Brésil, qui juge le calendrier incohérent, se prive de ses stars Pelé, Didi, Mario Zagallo en Équateur et envoie une équipe de l’État du Pernambouc pour montrer son mécontentement.

2 : comme le nombre de finales disputées par la Bolivie, à chaque fois l’année où elle a reçu la compétition (victoire en 1963 contre le Paraguay, défaite en 1997 face au Brésil). Les Boliviens ont parfaitement exploité les conditions de jeu spéciales à La Paz, le terrain de football se situant à 3 700 mètres d’altitude.

3 : le 4 juillet 1999, en phase de poule, Martin Palermo vit une incroyable mésaventure. Il entre dans le Guiness Book des records en ratant trois penaltys dans le même match contre la Colombie. L’Argentin tire d'abord sur la barre à la 5e minute, puis ne cadre pas sa frappe à la 76e minute, avant de voir son dernier essai repoussé par le gardien adverse dans les arrêts de jeu. L’Argentine s’incline 3-0, termine deuxième du groupe et se fait éliminer par le Brésil en quart de finale. Palermo ne retrouvera la sélection argentine que dix ans plus tard.

3 : lors de sa seule participation à la Copa America en 2001, le Honduras se classe à la troisième position. Initialement, il ne devait même pas jouer la compétition, c’est le Canada qui bénéficiait d’une invitation, mais ce dernier s’était retiré en raison des possibles problèmes de sécurité en Colombie, pays hôte cette année-là. Le Honduras arrive donc en catastrophe à Medellin le matin de son premier match. Après deux victoires en phase de poule, la sélection hondurienne créé la surprise en sortant le Brésil, double tenant du titre, en quart de finale (2-0). Éliminé en demi-finale par la Colombie, le Honduras gagne le match pour la troisième place contre l’Uruguay.

6 : l’attaquant uruguayen Angel Romano (1916, 1917, 1920, 1923, 1924 et 1926) et le sélectionneur argentin Guillermo Stabile (1941, 1945, 1946, 1947, 1955, 1957) ont remporté six fois chacun la Copa America. Ils ne devraient pas être rejoints à l’avenir, la compétition n’ayant plus la même fréquence qu’auparavant.

9 : comme Michel Platini à l'Euro, le Brésilien Jair détient le record du plus grand nombre de buts sur une édition de Copa America avec neuf réalisations. En 1949, l’ailier droit mène sa formation à la victoire en finale en claquant notamment quatre doublés en huit matchs, dont un en finale contre le Paraguay (7-0).

15 : comme le nombre de succès de l’Uruguay en Copa America, le premier en 1916, le dernier en 2011. La Celeste est la sélection qui a remporté le plus de fois l’épreuve. Juste derrière, on retrouve l’Argentine (14), le Brésil (8), et plus loin le Paraguay (2), le Pérou (2), le Chili (1), la Colombie (1) et la Bolivie (1).

16 : ils sont seize pays à avoir participé au moins une fois à la Copa America avant 2016 : Argentine, Brésil, Uruguay, Chili, Paraguay, Colombie Bolivie, Équateur, Pérou, Venezuela, Mexique, Costa Rica, États-Unis, Honduras, Jamaïque, Japon. L’édition du centenaire verra l’arrivée de deux nouvelles nations invitées par la CONMEBOL : le Panama et Haïti.

36 : preuve de l’ultra domination de l’Argentine et l’Uruguay dans la compétition, il y a eu trente-six finales avec au moins une des deux équipes, voire les deux, en quarante-quatre éditions. 

150 : comme la durée (en minutes) de la finale de l’édition 1919. À Rio de Janeiro, le Brésil affronte l’Uruguay. Après 90 minutes de jeu, le score est toujours de 0-0. Les prolongations doivent départager les deux équipes. Mais après deux mi-temps de quinze minutes, la situation n’a pas évolué. La séance de tirs au but n’existant pas encore, Brésiliens et Uruguayens repartent pour deux périodes supplémentaires. Arthur Friedenreich ouvre le score à la 122e minute pour la Seleçao, qui tient cet avantage jusqu’au bout. Le match entre dans la légende de la Copa America.

437 : comme le nombre de buts marqués par l’Argentine en quarante participations, ce qui en fait la meilleure attaque de l’histoire de la Copa America. Le Brésil (398) et l’Uruguay (395) peuvent atteindre et/ou dépasser le cap des 400 buts cette année.

Le Figaro
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