Euro 2016 : Hollande invite Sarkozy à venir soutenir les Bleus avec lui

Le président de la République a invité Nicolas Sarkozy, son prédécesseur, aux matchs de l'équipe de France durant l'Euro.


Et si c'était l'«union sacrée» autour de l'équipe de France ? Ce n'est pas tout à fait impossible... Vendredi soir, François Hollande et Nicolas Sarkozy se retrouveront ensemble dans la tribune présidentielle pour le match d'ouverture de l'Euro 2016. L'ancien président a en effet été invité par l'UEFA, l'organisateur de la compétition, pour assister à la rencontre France-Roumanie au stade de France (Seine-Saint-Denis). Mais l'actuel chef de l'Etat a décidé d'une petite ouverture supplémentaire...

Selon nos informations, l'Elysée aurait ainsi appelé discrètement mercredi soir l'entourage de l'ancien président pour l'inviter à toutes les rencontres des Bleus et pas au seul match d'ouverture. Une façon «républicaine» pour François Hollande de se mettre aux avants-postes du soutien à la bande de Didier Deschamps alors que les deux hommes, l'un comme l'autre fans de foot, n'ont jamais assisté à un match de l'équipe de France dans la même tribune.

Au lendemain de ce contact téléphonique, le président en exercice attendrait toujours la réponse de son prédécesseur. Quelle qu'elle soit, la «réconciliation» trouvera forcément ses limites. Si Nicolas Sarkozy peut compter sur un coup de pouce pour trouver des places en tribune présidentielle, il est très peu probable que les deux anciens protagonistes de la campagne de 2012 se trouvent assis côte à côte.

Autre précision, si l'Elysée a bien fait le siège de l'entourage de Sarkozy pour l'inviter à soutenir les Bleus, l'initiative n'a rien de spontanée. Ce n'est en effet  qu'après avoir été épinglé par RTL qui mercredi matin avait révélé que le Palais  avait omis d'inviter l'ancien président de la République. 

Vendredi, François Hollande assistera aux débuts des Bleus au côté du président roumain Klaus Iohannis et d'Angel Maria Villar, président par intérim de l'UEFA, en l'absence de Michel Platini suspendu par les instances du football mondial, et de Noël Le Graet, le président de la Fédération française de foot et ami personnel du chef de l'Etat. Pas sûr donc que Nicolas Sarkozy soit, ce vendredi, installé lui aussi au premier rang.