« tu es l’élu de Dieu, soit garçon », aurait dit Simone à Laurent Gbagbo, dans le bunker en 2011.
Alors que le procès de Simone Gbagbo,
l’ancienne première dame de Côte d’Ivoire, s’est ouvert ce mardi 31 mai,
un journaliste français a fait de grave révélations la
concernant. Vincent Hugeux, grand reporter à l’Express et auteur de
Reines d’Afrique, le roman vrai des premières dames.
“Elle était au début d’une véritable dérive, qui a une mention
messianique puisqu’elle s’est rapprochée d’une église évangélique
extrémiste”, a expliqué le journaliste mardi sur France Info.
A la fin du régime de Laurent Gbagbo, “lorsqu’il est assiégé dans son fortin présidentiel, sa femme Simone lui dit “Laurent, tu es l’élu de Dieu, soit garçon’, ça veut dire dans le langage ivoirien, soit un homme un vrai, résiste, ne te laisse pas avoir par cette conjuration des blancs et des ennemis”, a expliqué Vincent Hugeux. “Il y a chez elle, une dimension de nature paranoïaque, sacrée, mystique.”
“C’est avant tout une femme politique, elle était chef du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien, et a toujours professé un certain mépris pour ces homologues d’Afrique subsaharienne. Il y avait une sorte de partage des tâches entre elle et Laurent. Il a souvent joué du radicalisme de son épouse”, a ajouté le journaliste. Mais Laurent Gbagbo s’est laissé déborder et a confié qu’il avait des “difficultés à pacifier, à assagir son épouse.”
Elle incarne pour toute une partie de la population ivoirienne “le défi, le courage”, selon Vincent Hugeux.
Simone Gbagbo est accusée de crime contre l’humanité pour des exactions commises durant la guerre civile qui s’est achevée il y a cinq ans.
France info
A la fin du régime de Laurent Gbagbo, “lorsqu’il est assiégé dans son fortin présidentiel, sa femme Simone lui dit “Laurent, tu es l’élu de Dieu, soit garçon’, ça veut dire dans le langage ivoirien, soit un homme un vrai, résiste, ne te laisse pas avoir par cette conjuration des blancs et des ennemis”, a expliqué Vincent Hugeux. “Il y a chez elle, une dimension de nature paranoïaque, sacrée, mystique.”
“C’est avant tout une femme politique, elle était chef du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien, et a toujours professé un certain mépris pour ces homologues d’Afrique subsaharienne. Il y avait une sorte de partage des tâches entre elle et Laurent. Il a souvent joué du radicalisme de son épouse”, a ajouté le journaliste. Mais Laurent Gbagbo s’est laissé déborder et a confié qu’il avait des “difficultés à pacifier, à assagir son épouse.”
Elle incarne pour toute une partie de la population ivoirienne “le défi, le courage”, selon Vincent Hugeux.
Simone Gbagbo est accusée de crime contre l’humanité pour des exactions commises durant la guerre civile qui s’est achevée il y a cinq ans.
France info
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