Kampala vient d’annoncer qu’il
mettrait un terme à sa coopération militaire et policière avec la Corée
du Nord. Objectif, s’aligner sur les sanctions internationales contre
Pyongyang et son programme nucléaire.
Dans un communiqué publié dimanche par la présidence ougandaise , “Yoweri Museveni a indiqué que son pays appliquerait les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Pour justifier cette mesure, Kampala dit avoir une politique opposée à la prolifération nucléaire.
La clarification de la position des autorités ougandaises sur le dossier nord-coréen est survenue à la suite d’une visite de la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye dans le pays. Au pouvoir depuis 2013 à Séoul, elle effectuait dimanche sa première visite en Ouganda. Les deux chefs d’Etat ont discuté des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays, dont une aide au développement plus importante pour Kampala.
L’Ouganda était pourtant jusqu’alors un des alliés les plus proches de la Corée du Nord en Afrique. Les deux pays entretiennent des relations diplomatiques au plus haut niveau depuis l’indépendance de ce pays africain en 1962, et la Corée du Nord assure depuis 2007 des programmes de formation de la police et de l’armée ougandaises.
Yoweri Museveni, qui dirige son pays depuis 1986 et a été réélu en février pour un cinquième mandat, a effectué trois visites en Corée du Nord, où il a rencontré le défunt leader nord-coréen Kim Jong-Il, père de l’actuel dirigeant Kim Jong-Un.
En mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté les sanctions les plus lourdes jamais infligées à la Corée du Nord après que cette dernière avait procédé le 6 janvier à son quatrième essai nucléaire, suivi le 7 février par un tir de fusée généralement considéré comme un essai de missile balistique déguisé.
Les sanctions incluent, entre autres, un contrôle systématique de tous les cargos au départ ou à destination des côtes nord-coréennes.
AfricaNews.
Dans un communiqué publié dimanche par la présidence ougandaise , “Yoweri Museveni a indiqué que son pays appliquerait les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Pour justifier cette mesure, Kampala dit avoir une politique opposée à la prolifération nucléaire.
La clarification de la position des autorités ougandaises sur le dossier nord-coréen est survenue à la suite d’une visite de la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye dans le pays. Au pouvoir depuis 2013 à Séoul, elle effectuait dimanche sa première visite en Ouganda. Les deux chefs d’Etat ont discuté des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays, dont une aide au développement plus importante pour Kampala.
L’Ouganda était pourtant jusqu’alors un des alliés les plus proches de la Corée du Nord en Afrique. Les deux pays entretiennent des relations diplomatiques au plus haut niveau depuis l’indépendance de ce pays africain en 1962, et la Corée du Nord assure depuis 2007 des programmes de formation de la police et de l’armée ougandaises.
Yoweri Museveni, qui dirige son pays depuis 1986 et a été réélu en février pour un cinquième mandat, a effectué trois visites en Corée du Nord, où il a rencontré le défunt leader nord-coréen Kim Jong-Il, père de l’actuel dirigeant Kim Jong-Un.
En mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté les sanctions les plus lourdes jamais infligées à la Corée du Nord après que cette dernière avait procédé le 6 janvier à son quatrième essai nucléaire, suivi le 7 février par un tir de fusée généralement considéré comme un essai de missile balistique déguisé.
Les sanctions incluent, entre autres, un contrôle systématique de tous les cargos au départ ou à destination des côtes nord-coréennes.
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