Diantre. Il ne faut pas chanter en faisant
le ménage, on épouserait un fou, dit l’adage. A trop faire le ménage en
chantant, s’appuyant honteusement sur le mensonge d’après des « sources
bien introduites », l’opposition camerounaise vient une nouvelle fois
de se déshabiller, prouvant qu’elle ne vaut pas un kopek. C’est triste.
La fille cadette du président de la République du Cameroun Paul Biya,
vient de démentir les « informations » ou plutôt les rumeurs la
concernant. La marche non-linéaire des adversaires hystériques de son
père, prêts à s’accrocher même à un serpent pour nuire, se confirme. Il
faut savoir accrocher son sac où on peut le reprendre…Quand des repris
de justice font la leçon, il faut toujours être sur ses gardes. Quelle
arnaque !
Opposition 2-0
Ils sont convaincus qu’ils existent et multiplient des posts sur Facebook. Que c’est gratifiant de profiter de la soupe populaire pour ne pas dire la gratuité de Facebook ! Ils
croient ainsi créer une téléportation virtuelle vers Étoudi. Quelle
naïveté ! Sachant que la fée Internet ne touche à peine que 1 million de
camerounais, c’est vraiment prendre ses rêves pour des réalités. Le
seul espoir reste finalement d’arriver à Yaoundé dans des chars et des
bombardements occidentaux, d’où aucune empathie pour nos soldats qui
luttent au prix de leur vie contre la vermine Boko Haram. Comment
peut-on avoir pitié d’eux en les voyant assis à même le sol ? Si c’est
ça qu’ils veulent, c’est toujours pas gagné. Je lis ici et là qu’il faut
envoyer le vieux lion à la retraite. Pourquoi pas ? Mais, seul le RDPC a
le droit de choisir son candidat, n’en déplaise aux esprits chagrins et
autres mendiants de la popularité… Certains créent même des pétitions
comme les… blancs, pensant que ça peut peser dans le débat politique du
Cameroun. Ils feraient mieux d’aller faire du speedflying, sport
pour blancs…Ah, cette opposition-là aime bien ça, se donner en
spectacle. Se moquer du peuple. Une opposition sans perspective. Une
opposition sans prospection. Une opposition sans essence. Une opposition
sans imagination. Des bras cassés qui fêtent leur « victoire » parce
qu’un ministre a parlé à la télévision pour dire SA vérité sur un fait
divers qu’on a tenté, avec une hypocrisie abyssale et en vain,
d’instrumentaliser. Mais enfin, qu’est-ce qui a donc changé ? Que cette
opposition enlève son casque de la réalité virtuelle -bel oxymore-, qui
ne sert à rien, et fasse preuve d’un peu d’intelligence. Ce n’est pas
parce que 100 personnes appuient sur « like » qu’il faut croire qu’on
est arrivé. C’est un leurre…
Depuis les années 1990, avec
l’instauration de la démocratie -je n’y crois pas vraiment-, les
jérémiades de ces gens ont montré leur côté puéril. J’avais, dans une
publication, dénoncé le vote. A bras raccourcis, certains me sont tombés
dessus. Or, je l’ai toujours mentionné sans ambages. Aux antipodes d’un
message exempt de superlatifs, c’était l’idée même de dire que je ne
soutiens pas le pouvoir en place mais que je dénonce, en Afrique, toute
élection. Certains ont vu, probablement, l’envie inavouée de ma part de
voir perpétuer la gouvernance actuelle. Il n’en est rien. Ces téméraires
de la pleurniche, convaincus que leurs champions allaient sans nul
doute tout fracasser sur leur passage lors de la prochaine élection, ont
cru bon de me dénier toute impartialité. Pourquoi donc aujourd’hui
crier au loup et lancer des cris d’orfraie sur la révision du code
électoral si on est certain de gagner ? Les lignes directrices de cette
opposition-là restent et resteront les jérémiades. Pour sûr, avec des
joueurs de guitares au QI d’huître vénérés tels des dieux, -suivez mon
regard-, qui feraient mieux de s’occuper de leur vocabulaire de
caniveau, c’est mal parti et ça va mal se finir. Il faut au moins mettre
du bon sens et du pragmatisme dans l’action. Hélas, avec les bac -10
qui monopolisent le débat public, ce n’est pas gagné.
MamAfrika
Enregistrer un commentaire