L’annonce
a choqué les Sud-africains. C’est sur un site de vente en ligne qu’une
jeune sud-africaine a posté l’annonce qui consistait à vendre son fils
pour 300 euros.
Interpellée par la justice le mercredi 4 mai dernier, la
jeune fille a plaidé coupable. Selon elle, le père de son enfant
refusait de l’aider financièrement, c’est pourquoi elle a fini par
mettre son bébé de 18 mois en vente. La jeune fille de 20 ans vient d’un
milieu très pauvre, n’a aucune ressource financière et est déscolarisée
depuis des années. Cet indice n’est pas commun, mais expose un problème
de taille dans le pays : les grossesses chez les adolescentes.
La justice a estimé qu’elle a agi en désespoir de cause. Eu égard à
la précarité dans laquelle survit la jeune fille, son acte ne renvoyait
pas à un trafic d’enfants. Selon la justice, la jeune fille n’avait pas
cette intention criminelle. Elle aurait pu encourir la prison à vie pour
trafic d’enfants. Elle a tout de même été condamnée à cinq ans de
prison avec sursis. Les grossesses précoces représentent les 10% des
naissances en Afrique du Sud. En clair, plusieurs filles se trouvent
dans les mêmes difficultés et peuvent aussi poser un acte désespéré
comme cette jeune fille. La justice sud-africaine a géré cette affaire
avec talent car le verdict est correct. Il est plus juste de juger les
actes des humains que de juger les humains eux-mêmes.
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