Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a signé mardi 9 août à Koweït City le contrat d'achat par le Koweit de 30 hélicoptères français Caracal, pour plus d'un milliard d'euros, annoncé en 2015, a indiqué le ministère de la Défense.
L'achat de ces trente appareils (24 destinés à l'armée koweitienne, 6 à la garde nationale) fait partie d'accords commerciaux signés entre les deux pays en octobre 2015, pour un montant total de 2,5 milliards d'euros. En attendant peut-être des Rafale dans les prochains mois...
"Par cette décision, le Koweït renforce encore le partenariat stratégique qui lie nos deux pays depuis plusieurs décennies alors que nous sommes aujourd'hui engagés côte à côte dans la lutte contre Daech (acronyme du groupe Etat islamique, ndlr) en Irak et en Syrie", a déclaré Jean-Yves Le Drian, cité dans un communiqué. Le partenariat en question a été noué après la guerre du Golfe au début des années 90.
Selon La Tribune, la signature formelle de ce contrat est une bouffée d'oxygène pour les usines d'Airbus Helicopters (ex-Eurocopter). "Ce contrat est primordial pour assurer les charges de travail de 2016 et des deux années suivantes du constructeur de Marignane", écrivait en avril le site spécialisé en économie qui évoquait alors la levée du dernier obstacle administratif au contrat.
Ces appareils sont conçus spécialement pour les missions de sauvetage au combat et de transport de troupes sur longue distance. Ils sont dotés d’un système de blindage et d’autoprotection comprenant la détection radar des missiles. Dans son armement, également discuté avec les autorités koweïtiennes, figurent des missiles air-sol et air-mer.
L’armée française possède dix-neuf appareils de ce type, utilisés notamment par les forces spéciales. Des discussions (difficiles) sont toujours avec la Pologne pour un contrat qui porte sur 50 hélicoptères Caracal. Mais le gouvernement conservateur en place depuis fin 2015 n'est plus aussi sûr du choix fait par son prédécesseur libéral et il pourrait finalement se porter sur les concurrents Lockheed Martin (Etats-Unis) et Agusta-Westland (Italie/Grande-Bretagne).
Avec HuffPost
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