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Kaleb, un enfant de deux ans, est mort en se tirant une balle dans la poitrine avec l’arme de son père mercredi à Tarpon Springs en Floride, États-Unis | Photo : Facebook; Carte : IDE

Les événements tragiques se suivent et se ressemblent outre-Atlantique. Mercredi, un enfant de deux ans s’est tué en Floride, en se tirant accidentellement une balle dans la poitrine, comme le rapportent les médias locaux, à l’instar de la chaîne locale MyFox Tampa Bay

Le petit garçon se serait emparé de l’arme de son père dans la boîte à gants du véhicule familial et aurait appuyé sur la gâchette. Emmené de toute urgence à l’hôpital, l’enfant est mort quelques heures plus tard. Lundi, toujours aux Etats-Unis, un enfant de cinq ans avait déjà tiré par erreur sur son frère de neuf mois, le tuant sur le coup dans le Missouri.

Cette fois, le drame s’est noué à Tarpon Springs, en Floride. Et comme presque tous les jours dans le pays, il nourrit le sempiternel débat sur le port d’armes dans le pays de l’Oncle Sam, autorisé au nom du droit fondamental à se défendre, mais qui cause plus de 30 000 décès chaque année.

 La maison où le drame s’est produit | Photo aérienne : Fox Tampa Bay

Les enquêteurs auraient constaté que le pistolet avec lequel s’est tué le petit garçon ne comportait pas de cran de sûreté. Il appartenait au père de l’enfant. La famille du garçonnet était sur le point de quitter la maison quand Kaleb, deux ans, est monté à l’avant, s’est emparé de l’arme de poing et s’est tiré une balle en pleine poitrine. Les secours ont été appelés aussitôt tandis que la mère et la tante de l’enfant tentaient de le réanimer. Ce dernier est finalement mort aux service des urgences de l’hôpital.

Malgré ce tragique accident, l’enquête semble déjà bouclée et il n’y aura sans doute pas le moindre procès. «Le pistolet était dans la boîte à gants. C’est autorisé», a expliqué un porte-parole de la police. Selon tous les témoins, l’enfant était complètement seul dans la voiture au moment du drame. L’arme était 
vraisemblablement détenue légalement. Ses parents ne devraient donc pas être tenus comme responsables. Ni eux, ni personne d’autre d’ailleurs.